Les chioukhs des tribus sahraouies, les notables et les élus soutiennent la décision visant à sécuriser la liberté de circulation

Les messages de soutien à la «décision audacieuse» d’agir à Guergarate en vue de sécuriser la liberté de circulation civile et commerciale au niveau de ce passage continuent de fuser de part et d’autre. Les chioukhs des tribus sahraouies marocaines ont ainsi exprimé au cours des trois derniers jours, leur appui total et inconditionnel aux efforts du Royaume visant à restaurer la libre circulation civile et commerciale au passage de Guergarate. «Les chioukhs et notables des tribus sahraouies de la région Dakhla-Oued Eddahab saluent la réouverture du passage de Guergarate au Sahara marocain pour assurer la libre circulation des personnes et des biens», soulignent-ils dans un communiqué. 
En effet, tout en affichant leur «satisfaction quant à la réouverture du passage de Guergarate et la garantie de la liberté de circulation des personnes et des marchandises», les chioukhs et notables ont tenu à saluer l’opération des Forces Armées Royales (FAR) visant à sécuriser la circulation des personnes et des biens dans cette zone reliant le Maroc à la Mauritanie. «Nous saluons la sagesse et la clairvoyance du Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, en réponse aux provocations des milices du “polisario” à Guergarate au Sahara marocain. Nous réitérons par ailleurs notre appui à l’opération non offensive menée, vendredi matin dans cette zone, par les Forces Armées Royales visant à mettre un terme à la situation de blocage générée par les agissements des milices séparatistes et à restaurer la libre circulation civile et commerciale», déclarent les notables, élus et acteurs associatifs de la région de Guelmim-Oued Noun dans un communiqué lu à l’issue d’une réunion tenue samedi soir à Guelmim.
En effet, parlant d’une seule voix, les chioukhs et notables des tribus sahraouies ont tenu à dénoncer «les provocations à répétition menées par les mercenaires du “polisario” en vue de porter atteinte à la paix africaine et mondiale».  Ils ont par ailleurs réitéré leur entière conviction de la justesse de la cause nationale, tout en réaffirmant leur «attachement inconditionnel» à l’intégrité territoriale du Maroc et à la défense de la marocanité du Sahara. Ils ont également réitéré leur mobilisation constante derrière S.M. le Roi Mohammed VI, dans la défense de l’intégrité territoriale du Maroc et la réalisation de la sécurité, de la stabilité et du développement.
De leur côté, les organes élus et les chambres professionnelles de Laâyoune ont également affirmé leur «soutien total, absolu et inconditionnel» à l’opération des Forces Armées Royales visant à sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guergarate, reliant le Maroc à la Mauritanie. Le Conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra, le Conseil provincial de Laâyoune, ainsi que les communes de Laâyoune, El Marsa, Hagounia, Dcheira et Boucraâ ont ainsi condamné les provocations dangereuses et inacceptables des milices du «polisario» au passage de Guergarate au Sahara marocain. Les mêmes organes élus ont rendu en outre hommage aux Forces Armées Royales pour «la plus grande retenue» dont ils ont fait preuve face à la multiplication des agissements intolérables des séparatistes depuis 2016 dans cette zone tampon.
De son côté président de la commune d’Al Mahbas, Mahmoud Abidar, s’est joint également à ce mouvement de soutien. Il a ainsi exprimé l’appui des habitants de cette collectivité territoriale à la «décision audacieuse» prise par le Maroc d’agir à Guergarate en vue de sécuriser la liberté de circulation civile et commerciale au niveau de ce passage. M. Abidar a fait part, en son nom et au nom de la population d’Al Mahbas, de «l’appui à toutes les décisions adoptées par le Royaume, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI».  Le haut responsable a tenu à saluer aussi les mesures audacieuses prises par les Forces Armées Royales qui font preuve d’un esprit de responsabilité et de retenue, malgré les agissements des milices du «polisario» et qui ont été documentés par les observateurs militaires de la Minurso.