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Le CNDH œuvre pour garantir le droit à l’enseignement à une fille ayant interrompu ses études

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Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a affirmé qu’il entreprendra, par l’intermédiaire de sa Commission régionale de l’Oriental, toutes les démarches possibles auprès des institutions compétentes pour traiter l’aspect social des problèmes dont pâtit la famille d’une élèves ayant interrompu ses études pour des raisons de santé, afin de garantir son droit à l’enseignement dans des conditions appropriées. Dans un communiqué, suite à des informations et commentaires sur les réseaux sociaux concernant le cas d’une fillette qui serait privée de son droit à l’enseignement à Jerada, le CNDH a indiqué que sa Commission régionale de l’Oriental s’est réunie avec des responsables de la direction provinciale de l’Éducation nationale et la famille de la jeune fille, en vue de vérifier ces informations et écouter la version des personnes concernées, afin de garantir à la personne en question son droit à l’éducation.
Ainsi, la maman et l’élève concernée ont affirmé que cette dernière a été contrainte d’arrêter l’école suite à des problèmes de santé, poursuivant que la famille a adressé une demande de réinscription, mais n’a pas reçu de réponse, en raison du changement d’adresse, souligne le communiqué. La Commission a également constaté les conditions familiales et sociales ayant perturbé le parcours scolaire de la fillette, fait-on savoir. De son côté, le directeur provincial de l’Éducation nationale a indiqué, lors d’une réunion, que l’élève n’a pas obtenu une moyenne annuelle lui permettant de passer en classe supérieure, en raison d’absences injustifiées lors des examens de contrôle continu au titre de l’année scolaire 2017-2018, affirme le communiqué. Le responsable a relevé que l’élève n’a pas rejoint l’école lors de l’année scolaire 2018-2019, ajoutant que son droit à poursuivre ses études est garanti et qu’elle peut toujours reprendre sa scolarité, conformément à la loi et aux notes ministérielles en vigueur, assure la même source. La direction provinciale s’est engagée à recevoir l’élève en compagnie de sa maman, afin de la réinscrire à l’école et mettre un terme à ce problème, conclut-on. 

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