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Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle estime que les contenus audiovisuels diffusés sont conformes aux dispositions légales

Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle estime que  les contenus audiovisuels diffusés sont conformes aux dispositions légales

Le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a réaffirmé le principe de la liberté de création et a appelé à la consolidation de l’effort d’interaction avec les attentes des différentes catégories du public, après avoir statué sur 80 plaintes reçues par la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA), entre le 3 et le 21 mai 2020. Ces plaintes concernent des œuvres de fiction, parmi lesquelles des feuilletons, des sitcoms et des séries comiques, diffusées sur les chaînes publiques Al-Aoula et 2M TV, durant le mois du Ramadan, indique, vendredi, un communiqué de la HACA.
Après avoir étudié ces plaintes et à l’issue du processus de délibération et de décision, le CSCA a réaffirmé, lors d’une réunion tenue jeudi, que la liberté de création, notamment quand il s’agit d’œuvres de fiction, fait partie intégrante de la liberté de la communication audiovisuelle consacrée par la loi 77-03 relative à la communication audiovisuelle et la loi 11-15 portant réorganisation de la Haute Autorité, explique la même source. Le Conseil supérieur précise à cette occasion que tous les contenus audiovisuels diffusés par les radios et télévisions, publiques et privées, restent soumis aux principes légaux au respect desquels le Conseil supérieur veille en permanence, en prenant, le cas échéant, les décisions et les sanctions appropriées.
Ces principes, souligne le communiqué, concernent le respect de la dignité humaine, le respect de la présomption d’innocence, la non-incitation au racisme, à la haine ou à la violence, la non-discrimination à l’égard de la femme ou l’atteinte à sa dignité, la protection de l’enfant et du jeune public et sa non-exposition à des contenus comportant des risques physiques, psychologiques ou mentaux, la non-incitation à des comportements nuisibles à la santé et à la sécurité des personnes, etc. Le CSCA rappelle, d’autre part, que pour promouvoir la culture et les pratiques d’auto-régulation au service des attentes et de l’intérêt général des citoyen-usagers des médias, les opérateurs audiovisuels – notamment de service public – doivent assurer une mise en œuvre appropriée et optimale des mécanismes internes prévus par les cahiers des charges et dédiés à la consolidation de l’écoute et de l’interaction avec le public et au recueil de ses attentes et de ses aspirations à l’égard de l’offre audiovisuelle, ajoute la HACA dans son communiqué. 

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