Les dix commandements du FIT-OCDE pour une micromobilité plus sûre

De nouveaux moyens de transport relevant de la micromobilité se font progressivement une place dans les schémas de la circulation urbaine. Les scooters électriques, les vélos électriques, les planches à roulettes motorisées et autres appareils de mobilité personnelle légers promettent de rendre les déplacements urbains plus durables, selon un nouveau rapport publié par le Forum international du transport (FIT) qui relève administrativement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Toutefois, nuance les auteurs du rapport, cette micromobilité pose des problèmes de sécurité. Pour y remédier, le rapport propose dix recommandations aux décideurs politiques, aux urbanistes, aux opérateurs et aux fabricants. 
La première recommandation est d’allouer un réseau protégé et connecté pour la micromobilité. La deuxième est de ne pas détourner l’attention des risques posés par les véhicules à moteur pour tous les autres usagers de la route. Il propose à cet effet de limiter la vitesse à 30 km/h ou moins. La troisième est de considérer les micro-véhicules à basse vitesse comme des vélos pour éviter un excès de réglementation et la quatrième est de recueillir des données sur les déplacements et les accidents de micro-véhicules. Le FIT propose, en cinquième lieu, de gérer de manière proactive les performances de sécurité des réseaux routiers, vu que de nombreux micro-véhicules partagés possèdent des capteurs de mouvement et un GPS.  La sixième recommandation est d’inclure la micromobilité dans la formation des usagers de la route et la septième est de s’attaquer à la conduite en état d’ivresse et à la vitesse sur tous les types de véhicules. La huitième est d’éliminer les incitations pour les cyclistes de micromobilité à accélérer, comme la location à la minute, et la neuvième est d’améliorer la conception des micro-véhicules pour améliorer la stabilité et l’adhérence sur la route. La dernière recommandation est de réduire les risques plus larges associés aux opérations de micromobilité partagée, notamment en allouant un espace de stationnement pour les micro-véhicules à proximité des baies pour les fourgons de soutien.