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Eau potable : Les voyants sont au rouge

Eau potable : Les voyants sont au rouge

À l’instar de plusieurs régions du pays, la province d’Ifrane connait de nos jours une pénurie d’eau sans précédent qui se fait ressentir dans plus d’une localité, notamment à Aïn Leuh où les forages d’alimentation du château d’eau de l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) ont tari et la distribution de l’eau potable n’est plus assurée que grâce à l’intervention de la province, qui a mobilisé trois camions-citernes pour alimenter ce château d’eau à partir des bouches d’incendie mises en place dans la ville d’Ifrane.
Ces mêmes camions citernes mis en place par la province dans des douars relevant d’Adarouch (communes rurales de Aïn Leuh et de Sidi Makhfi) prêtent aussi main forte au Conseil communal de la ville d’Ifrane pour assurer l’arrosage des différents espaces verts, parcs et jardins de la cité, en utilisant les eaux de la source de Zerrouka située à 2 km du centre-ville.
Dans ce même cadre de mobilisation des pouvoir publiques pour assurer l’eau potable aux citoyens au niveau de la province d’Ifrane, la Délégation provinciale de la promotion national utilise plusieurs autres camions citernes de location pour assurer la distribution de l’eau potable aux habitants des douars enclavés, notamment dans la région des lacs (Hachlaf, Âoua, Ifrah), de Michlifen et d’Adrharet, et ce à partir d’un forage d’alimentation d’Oued Tizguite situé à Tarmilate à quelque 8 km d’Ifrane.
De son côté, la collectivité territoriale de Tizguite a mobilisé un camion-citerne pour assurer la distribution de l’eau potable aux populations des douars et localités de Aïn Hnach, Sidi Brahim, Outgui et Sidi Abderrahman, entre autres.
À souligner enfin que la pénurie d’eau que vit actuellement le Maroc fait bien des dégâts. Plusieurs régions du pays sont au bord de la crise et la situation des barrages est au plus bas. Les derniers chiffres avancés début mars dernier relèvent que le taux de remplissage moyen des barrages est de 47,8%, contre 63% à la même période l’année dernière. 

Mohammed Drihem

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