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Les établissements publics de santé paralysés par une nouvelle grève les 4 et 5 novembre prochain

Les établissements publics de santé seront paralysés les 4 et 5 novembre prochain, à l’exception des urgences et des services d’urgence et de soins intensifs, suite à l’annonce d’une grève générale. Ce débrayage, qui fait suite à l’appel du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, constitue un signe de protestation contre le ministère de la Santé qui tarde à satisfaire le cahier revendicatif des médecins qui avait l’objet d’une rencontre de dialogue tenue le 6 août dernier au siège du ministère.

Les établissements publics de santé paralysés par une nouvelle grève les 4 et 5 novembre prochain

Une nouvelle grève est annoncée dans le secteur de la santé. En effet, le Syndicat indépendant des médecins du secteur public vient d’appeler les médecins à débrayer les 4 et 5 novembre prochain. Les établissements publics de santé seront ainsi paralysés durant deux jours, à l’exception des urgences et des services d’urgence et de soins intensifs. Cette grève intervient après une longue période d’arrêt de toutes les formes de protestation dans le secteur dictée par l’avènement de la pandémie Covid-19.
Selon un communiqué du syndicat, cette grève sera ponctuée de sit-in régionaux dans plusieurs villes du Royaume au cours du premier jour du débrayage. Le syndicat annonce également d’autres formes de protestation, notamment le port de la blouse noir et des brassards. Dans une déclaration accordée au «Matin», le président du Syndicat indépendant des médecins du secteur public, Alaoui Montadar, indique que ces protestations interviennent pour inciter le gouvernement à accélérer la mise en œuvre des revendications des médecins qui ont fait l’objet d’un accord signé avec le ministère de la Santé en août dernier, mais qui tardent à voir le jour.
«Les médecins ont fait preuve de beaucoup de courage et d’abnégation au cours des six derniers mois, en se mettant en première ligne dans la lutte contre le coronavirus. Aujourd’hui, ces médecins n’exigent pas d’indemnités ou de récompense pour avoir honoré leurs engagements, mais sollicitent la satisfaction de leurs doléances légitimes et leurs droits les plus élémentaires», souligne M. Montadar.
Pour ce qui est des revendications des médecins du secteur public, elles portent essentiellement sur l’amélioration des conditions d’accueil et de travail en dotant les hôpitaux en équipement et en moyens logistiques nécessaires pour un meilleur traitement des cas urgents et un meilleur encadrement des malades, ainsi que l’établissement de l’équivalence entre le doctorat en médecine et le doctorat d’État. Une mesure qui permettra à ces derniers de profiter de l’indice salarial 509, et de bénéficier d’un rééchelonnement en fonction de cette équivalence. Enfin, les médecins revendiquent une amélioration de leurs conditions sociales. 

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