Les films d’Asmae El Moudir et d’El Hadi Ould Mhand parmi les projets de la plateforme

Ces 18 projets ont été sélectionnés parmi 99 candidatures, dont 65 en phase de développement et 34 en phase de post-production, confirmant ainsi l’engagement du festival à soutenir financièrement les cinéastes créateurs de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. L’administration du Festival El Gouna a indiqué, à ce propos, que 12 projets participants sont en phase de développement et 6 films en phase de post-production. Et ce en prenant en considération le contenu du projet, sa vision artistique et la possibilité de le mettre en œuvre financièrement après l’avoir soumis à un comité spécialisé composé d’experts arabes et internationaux. Ainsi, le meilleur projet en phase de développement et le meilleur film en phase de post-production recevront un certificat de la plateforme cinématographique El Gouna et un prix de 15.000 dollars chacun. Par ailleurs, ces projets et films auront l’opportunité de gagner des bourses et d’autres prix remis par les partenaires et sponsors du festival, dont la valeur a atteint, pour l’année précédente, 240.000 dollars américains.
Selon le directeur du festival, Intichal Al-Tamimi, «la plateforme cinématographique El Gouna représente l’engagement du festival à soutenir l’industrie cinématographique locale et régionale, et nous sommes fiers qu’elle soit devenue un centre majeur pour le lancement d’initiatives cinématographiques dans le monde arabe. Elle a également réussi à attirer des cinéastes en herbe, sans oublier que de nombreux anciens participants à la plateforme ont pu terminer leurs films pour être projetés dans des festivals internationaux et régionaux, et certain d’entre eux ont remporté des prix très prestigieux». En effet, cette plateforme El Gouna cherche à offrir des opportunités appropriées pour donner aux cinéastes talentueux l’expérience nécessaire et nouer des relations. Ce qui les aide à développer leurs projets à travers un programme soigneusement préparé de séminaires, d’ateliers, de tables rondes et de conférences, ainsi qu’un soutien financier et artistique, indique l’artiste Bushra Raza, cofondatrice et responsable des opérations et des relations extérieures. De son côté, le directeur artistique du festival, Amir Ramsès, a souligné qu’il était fier du niveau des projets qui se développent d’année en année et révèlent l’existence de nouveaux talents et d’idées cinématographiques étonnantes dans la région arabe. Signalons que le docu-fiction «Le mensonge originel» d’Asmae El Moudir est un film qui, selon la réalisatrice, aborde le «mécanisme de fabrication du petit mensonge pour en faire un grand, tout en faisant dans l’humour et avec une vision réaliste à la fois».