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Le FMI préconise d’optimiser l’investissement public dans les infrastructures

Pour se relever de cette crise qui frappe de plein fouet les populations, les entreprises et les systèmes économiques du monde entier, les pays doivent s’armer de dispositifs robustes qui encadrent la planification, la répartition et la réalisation d’infrastructures publiques de qualité. Voici les recommandations du dernier ouvrage du FMI intitulé «Renforcer la gouvernance des projets d’infrastructures pour ne plus gaspiller l’argent public».

Le FMI préconise d’optimiser l’investissement public dans les infrastructures

L’investissement public dans les infrastructures jouera un rôle essentiel dans le redressement économique. Mais les ressources se font rares, aussi les États doivent-ils dépenser l’argent public à bon escient en finançant les projets qui en valent la peine. Une mission qui s’avère délicate, car à l’heure où les économies tournent au ralenti et où l’endettement atteint des sommets inédits, les pays ont multiplié les mesures d’urgence vitales à destination des individus et des entreprises, mais ils éprouvent d’immenses difficultés à se relever de la pandémie.
Quelles sont donc les meilleures alternatives ? Dans son dernier ouvrage intitulé «Renforcer la gouvernance des projets d’infrastructures pour ne plus gaspiller l’argent public», le Fonds monétaire international (FMI) préconise aux pays de s’outiller de solides régimes de gouvernance des infrastructures. En clair, l’institution de Breton Wood préconise aux pays de s’armer de dispositifs robustes qui encadrent la planification, la répartition et la réalisation d’infrastructures publiques de qualité. 
«Les investissements publics accouchent trop souvent d’infrastructures onéreuses, de piètre qualité et peu utiles aux populations et à l’activité économique. Il s’agit souvent de projets de long terme, complexes et de grande envergure, qui constituent un terrain propice à la corruption, aux retards et aux dépassements de coûts», précise l’institution, affirmant en outre qu’il est indispensable de disposer de régimes solides de gouvernance des infrastructures pour limiter ce gaspillage des deniers publics.
D’après ses travaux, certains dysfonctionnements conduisent les pays à gaspiller en moyenne un tiers de leurs dépenses d’infrastructures. Dans certains pays à faible revenu, cette proportion atteint des niveaux vertigineux, jusqu’à 50%. Ces ressources mal employées représentent un potentiel considérable que les pays doivent exploiter pour redresser leurs économies sinistrées par la pandémie. Fort heureusement, la gabegie et les dépenses inutiles dans des projets d’infrastructures ne sont pas une fatalité. 
D’après des estimations, la consolidation des régimes de gouvernance des infrastructures pourrait permettre d’éviter plus de la moitié de ces pertes. 

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