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La Fondation de la Mosquée Hassan II fait le point sur son patrimoine

Ayant à gérer un patrimoine diversifié relevant du religieux, du culturel, de l’exploitation des hammams, de la médiathèque, l’entretien et l’exploitation des parkings, la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca procède à la deuxième plus grande opération d’inventaire depuis sa création. Opération qui va contribuer à l’amélioration des modalités de gestion des biens de la Fondation.

La Fondation de la Mosquée Hassan II fait le point  sur son patrimoine

La Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca est une structure à but non lucratif et d’utilité publique, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Cependant, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, le champ d’intervention de la Fondation ne se limite pas à la gestion de la Mosquée Hassan II. En effet, ses tâches dépassent l’entretien et l’administration quotidienne de cet édifice cultuel et culturel d’envergure. À cela s’ajoute de multiples actions d’ordre religieux et culturel. Elle gère la mosquée Hassan II qui est un complexe cultuel et culturel d’une superficie totale de 15 hectares et d’une capacité d’accueil de plus 120.000 fidèles, avec une salle de prière, un hall du minaret, des salles d’ablution. En plus, la Fondation gère des hammams, une medersa, une esplanade, une médiathèque, une académie des arts traditionnels, un musée, un parking et une trémie… C’est ce qui en fait un riche patrimoine composé de milliers de biens physiques à répertorier et à gérer, estimés à plus de 100.000 éléments.
Ainsi, pour assurer une bonne gestion de ses biens, la Fondation de la Mosquée Hassan II vient de lancer un appel d’offres dont le but est de procéder à un «inventaire physique des immobilisations». Cette opération devrait permettre d’identifier avec précision l’état des biens, de standardiser l’information et de procéder au traitement des données y afférentes de manière homogène. Il est à souligner que même si la Fondation entreprend un inventaire chaque année, c’est la deuxième fois qu’elle a recours à une entité externe qui devra procéder à cette lourde opération, dont l’un de ses objectifs est de réaliser un inventaire physique des immobilisations avec un système d’étiquetage fiable et pertinent. Ce qui devrait permettre, ensuite, de faire un «rapprochement des inventaires physique et comptable et arriver à analyser et procéder à l’apurement des écarts» entre les deux inventaires. Il est à rappeler que le dernier inventaire similaire a été réalisé en 2010, juste après la création de la Fondation. En effet, depuis l’inauguration de la Mosquée Hassan II de Casablanca en 1993, sa gestion, sa conservation et sa maintenance étaient assurées par l’Agence urbaine de Casablanca, et ce jusqu’en 2010. Cependant, l’administration quotidienne de cet édifice cultuel et culturel d’envergure, conjuguée à la diversité et à la multiplicité des actions qu’il est appelé à mener, a démontré qu’il était impératif de songer à un nouveau modèle de gestion. C’est ainsi qu’il a été décidé la création, en 2009, d’une Fondation à but non lucratif et d’utilité publique, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, dénommée la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca. Elle a assumé la mission d’assurer la gestion, la conservation et l’entretien de la mosquée et de ses dépendances, et l’élaboration d’un programme d’activités scientifiques, culturels et artistiques. Justement, l’inventaire des immobilisations réalisé en 2010 avait servi de base à l’élaboration du bilan d’ouverture de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca.
De la sorte, le nouveau inventaire devra permettre de donner une idée précise du patrimoine de la Fondation et de procéder à son étiquetage de manière informatisée, ce qui va faciliter de nombreuses tâches et faire gagner du temps, notamment pour le suivi de l’inventaire et l’évolution du patrimoine de la Fondation dans les années à venir. Cela devra également permettre d’assurer le suivi de chaque élément du patrimoine et pouvoir procéder à son renouvellement le cas échéant, une fois qu’il sera amorti. Cela concerne plus particulièrement le matériel ayant une certaine sensibilité, tel que le laser installé en haut du minaret de la mosquée, le matériel de sécurité incendie, de surveillance… En effet, en plus de l’inventaire, la Fondation va se doter d’un logiciel qui va permettre d’avoir une visibilité et d’assurer un suivi de l’état de l’ensemble des éléments qui seront inventoriés. C’est la raison pour laquelle la Fondation exige dans l’appel d’offres qu’elle vient de lancer que la capacité de ce logiciel soit assez importante pour supporter la diversité des activités de la Fondation (gestion cultuelle, culturelle, maintenance, exploitation des hammams, médiathèque…). 

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