Le groupe PSA prouve sa résilience face au Covid

Le groupe PSA a montré une certaine résistance aux effets de la crise sanitaire. Certes, son chiffre d’affaires en a pris un coup mais la rentabilité était au rendez-vous. Ainsi, ses revenus ont atteint 25,12 milliards d’euros au premier semestre 2020, en baisse de 34,5% par rapport à la même période de 2019. Malgré cette chute exceptionnelle due aux effets du Covid-19 sur la consommation et par suite sur les commandes des concessionnaires, le constructeur demeure rentable, avec un Résultat net part du groupe de 595 millions d’euros, inférieur de 1,237 milliard à celui du 1er semestre 2019.
Préparant activement sa fusion avec Fiat-Chrysler (FCA) pour créer le groupe Stellantis, PSA démontre ainsi sa solidité à l’industrie automobile tout entière. Ainsi, la division automobile du groupe a réalisé sur la période un chiffre d’affaires de 19,59 milliards d’euros. Celui-ci chute de 35,5% essentiellement sous l’effet défavorable des volumes et du mix pays (-40,5%), explique le groupe dans un communiqué. A contrario, le chiffre d’affaires a bénéficié de l’effet positif du mix produit (+3,4%) et du prix dans une moindre mesure (+0,4%).
La marge opérationnelle courante du groupe s’élève à 2,1%, en baisse de 6,6 points par rapport au 1er semestre 2019. Le stock total de véhicules, incluant celui du réseau indépendant et des importateurs, ressort à 505.000 unités au 30 juin 2020, en baisse de 24% sur un an. Au terme du 1er semestre, PSA a dégagé un résultat net consolidé de 376 millions d’euros, soit 1,672 milliard de moins sur un an. Les principales filiales du groupe sont également impactées : le résultat opérationnel courant de Banque PSA Finance se situe à 463 millions d’euros, en brecul de 9,7% et celui de l’équipementier Faurecia affiche une perte de 159 millions d’euros.
Pour l’année 2020, PSA table sur un marché automobile en baisse de 25% en Europe, 30% en Russie et en Amérique latine et de 10% en Chine.