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Le Groupe de soutien à l’intégrité territoriale du Royaume exprime son plein appui à l’action pacifique, légale et non offensive qui a été menée par le Maroc pour débloquer le passage de Guergarate

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Le groupe exprime, dans un communiqué, «son soutien total à cette action pacifique, légale et non offensive, en présence des observateurs militaires de la Minurso qui a pour objectif d’assurer la libre circulation civile et commerciale au niveau de ce poste frontalier, liant le Maroc et la Mauritanie». Il relève que «cette opération qui s’est déroulée, de l’aveu même de la Minurso et des Nations unies, sans faire de victime, avait pour seul objectif de rétablir l’ordre et mettre fin aux manœuvres portant atteinte à la libre circulation des personnes et des marchandises entre l’Afrique et l’Europe». Le Groupe salue, dans ce sens, la grande retenue et la sagesse dont a fait preuve le Maroc lors de cette opération intervenue après avoir épuisé toutes les voies de recours diplomatiques possibles, y compris les bons offices du Secrétaire général des Nations unies. Les pays membres du Groupe se félicitent, de même, de l’attachement du Maroc au cessez-le-feu, conformément aux accords établis sous l’égide des Nations unies, et au processus politique visant à parvenir à une solution politique, pragmatique et durable à la question du Sahara, sur la base des paramètres clairement définis par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptées depuis 2007. Ils réitèrent, en outre, leur plein appui aux efforts exclusifs menés par l’ONU pour relancer le processus des tables rondes qui a permis la tenue de deux réunions à Genève avec la participation de toutes les parties. Le Groupe réaffirme également que l’initiative d’autonomie marocaine demeure la seule et unique solution à ce différend régional, rappelant que le Conseil de sécurité l’a qualifiée à juste titre de sérieuse et crédible. Il dénonce, par ailleurs, «les entraves du pays hôte pour permettre l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf conformément aux appels du Conseil de sécurité de l’ONU et aux règles du droit international humanitaire», condamnant, dans ce contexte, le détournement des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf et demandant aux agences humanitaires et à la communauté des donateurs d’être vigilants face à l’utilisation de l’aide humanitaire pour financer l’armement du «polisario» dans le cadre de la tension qu’il entretient à l’encontre du Maroc. Le Groupe se dit, d’autre part, préoccupé par le retrait du «polisario» du cessez-le-feu de 1991 et demande au Secrétaire général de l’ONU d’exiger des séparatistes armés de respecter le cessez-le-feu et d’éviter toute action déstabilisatrice qui aura des conséquences fâcheuses sur la reprise du processus politique. Il se déclare, de même, «profondément préoccupé par la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, les graves violations collectives et individuelles commises par le polisario contre les populations de ces camps, notamment les détentions arbitraires, l’enrôlement des enfants dans les milices armées séparatistes et le déni des libertés fondamentales d’expression, d’association et de rassemblement». Le Groupe dénonce, dans ce communiqué, l’instrumentalisation des droits de l’Homme à des fins politiques et se félicite des efforts menés par le Maroc pour la protection et la promotion des droits de l’Homme et de son interaction régulière et constructive avec les mécanismes onusiens opérant dans ce domaine. 

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