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Hamza Hajoui : «Le Raja et la LNFP auraient dû régler le problème autour d’une table de négociation»

S’exprimant au micro du «Matin», jeudi, en marge d’une conférence à Rabat, le président du Fath Union Sport et premier vice-président de la Fédération Royale marocaine de football, Hamza Hajoui, a donné son avis sur la controverse que continue de soulever le match qui devait opposer le Raja de Casablanca au Difâa d’El Jadida. Hajoui a affirmé que le Raja de Casablanca et la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) auraient dû s’asseoir autour d’une table de négociation, régler le problème et éviter cette situation.

Hamza Hajoui : «Le Raja et la LNFP auraient dû régler le problème autour d’une table de négociation»

Le match de la discorde, qui devait opposer le Raja de Casablanca au Difâa d’El-Jadida, continue de susciter les réactions des différents acteurs du football. La dernière en date est celle de Hamza Hajoui, président du FUS et premier vice-président de la FRMF. Le patron du FUS, qui s’est exprimé au micro du «Matin» en marge de la conférence sur les enjeux du sport au Maroc, a assuré que les deux parties auraient dû s’asseoir autour d’une table de négociation, trouver un accord et éviter que la situation en arrive là.
«Il fallait donner la priorité au Raja qui joue une importante compétition qui porte cette année le nom de S.M. le Roi Mohammed VI. Le Raja applique la loi, je comprends sa situation, la Ligue veut avancer sur le Championnat, ce n’est pas forcément des positions divergentes, mais c’est des positions qu’on peut concilier pour pouvoir avancer sur les objectifs des uns et des autres. Et le Raja représente le pays dans cette compétition extrêmement importante qui porte cette année le nom de S.M. le Roi Mohammed VI, et donc il fallait donner la priorité à l’équipe par rapport à cela», a-t-il indiqué.
Le président du FUS a aussi précisé qu’il y a des lois et de la jurisprudence, et que tout reste négociable. «La loi est là, mais il y a aussi de la jurisprudence. Et donc tout tient à la négociation. Personnellement, j’ai été concerné, il y a trois ans, avec le FUS. On se trouvait en Arabie saoudite pour disputer la Coupe arabe et on devait jouer le dernier match de la Botola contre le Rapide Oued Zem. Vu que c’était la dernière journée du Championnat, on a négocié avec la FRMF qui se chargeait à l’époque de la programmation, et on s’est mis d’accord pour faire revenir une partie des joueurs et l’entraîneur. Donc c’était de la négociation. Alors aujourd’hui, on est dans ce cas de figure. Il y a des négociations à avoir et il y a la loi. On aurait pu demander le report de ce match, mais on a négocié et on a trouvé une solution», a confié Hajoui.

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