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Hamza Mehimdate participe à «La photographie... notre belle langue»

Le jeune photographe marocain Hamza Mehimdate participe à une exposition photographique arabe sous l’intitulée «La photographie… notre belle langue». Organisée par l’Association irakienne de la photographie, le Club égyptien Lentille et l’Association Maroc de l’image pour le rayonnement de l’art photographique marocain, cette prestation virtuelle a été lancée le 1er juillet, offrant à voir les travaux de 120 artistes venant d’Égypte, d’Irak et du Maroc.

Hamza Mehimdate participe à «La photographie... notre belle langue»

L’initiative d’une exposition photographique arabe est à saluer à plus d’un titre, car elle montre que, malgré la suspension des activités artistiques et culturelles, la créativité ne s’arrête pas. Elle peut, au contraire, aider à surmonter les pires moments de crise. D’autant plus que la photo représente un bon moyen pour immortaliser les événements en s’inspirant du quotidien de la société. C’est justement ce qu’a fait le jeune Mehimdate pendant toute la période du confinement, sachant qu’il est resté à Paris et n’a pu rejoindre son pays en raison de l’annonce de la suspension des vols entre le Maroc et la France. Il avoue que ce n’était pas facile pour lui, mais qu’il a profité de ce séjour forcé pour préparer une exposition sur le confinement sanitaire qu’il va présenter, très prochainement, à Rabat. Hamza lui a donné le titre «L’appel de l’âme au temps de Corona». Il s’agit d’autoportraits qui racontent sa souffrance pendant cette période. «J’ai, effectivement, été inspiré par cette pandémie et j’ai réalisé des photos qui transmettent aux gens des messages de sérénité et de paix de l’âme, afin de se protéger et protéger les autres dans les moments les plus difficiles. J’ai réussi à faire plusieurs portraits dans ma chambre et j’ai même pris plusieurs images à l’extérieur», souligne Hamza Mehimdate. Et d’ajouter que «pendant cette période,  j’ai eu le temps de faire des recherches sur l’art photographique et ses différentes catégories, des études sur le traitement d’images, et j’ai appris pas mal de choses dans ce domaine. J’ai appris à être patient et à penser à beaucoup de choses que je n’avais pas en tête auparavant. J’ai réalisé comment notre vie peut basculer d’un jour à l’autre, et qu’il faut tout l’accepter et rester fort et serein», renchérit Hamza. 

Parcours

Natif de Rabat, Hamza Mehimdate, ce féru de la photo, a décidé d’en faire sa profession. Ainsi, depuis son adolescence, il n’arrête pas de se perfectionner pour devenir un artiste photographe reconnu. Il a ainsi participé à de nombreux ateliers de formation, des concours et expositions, notamment son beau projet sur «Les casbahs marocaines : magie et beauté de l’histoire», qui fut exposé la Bibliothèque nationale, en plus d’un documentaire et d’un beau livre. Comme il a participé à plusieurs concours, dont celui de Naser Ben Hamed (2016), suivi de son obtention du Prix Brukmer Golden Artistic Awards à Bruxelles (2017). Une photo à lui fut, aussi, sélectionnée pour figurer dans l’ouvrage «Les meilleures photos du monde» (2018, France). Son voyage photographique ne fait que commencer, car Hamza a beaucoup d’ambition et la volonté d’aller loin dans ce domaine.

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