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Hassan Kouhen oscille entre différents styles, tout en gardant sa propre touche

L’Espace Rivages de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger offre à voir, jusqu’au 16 janvier 2021, les peintures de l’artiste maroco-américain Hassan Kouhen, réalisées ces deux dernières années.

Hassan Kouhen oscille entre différents styles, tout en gardant sa propre touche

Les travaux de Hassan Kouhen sont, généralement, le fruit des idées qu’il capte dans son quotidien et transforme en compositions assez surprenantes. «À travers ce trait fluide et sincère, l’artiste émeut par ses créations dès le premier contact. Un mouvement saisissant anime le tableau. Les lignes directives du tableau investissent à chaque fois des champs nouveaux. Elles sont verticales, horizontales, des courbes ou des déclinaisons cubistes. C’est cette touche de l’artiste qui indique le chemin à suivre. Les créations surprennent aussi par cette tension qu’elles dégagent, sans pouvoir la décrypter ou la saisir», analyse-t-on à propos de ses créations qu’on ne peut vraiment pas classer. Car, elles représentent une belle fusion entre abstrait, cubisme et figuratif. L’artiste lui-même n’aime pas être catalogué dans un style donné. Il préfère cette liberté de toucher à plusieurs styles à la fois, tout en conservant sa propre touche. Il travaille avec spontanéité, mais toujours en gardant sa propre touche. 
D’ailleurs, dans sa tendre jeunesse, il a commencé par reprendre les œuvres de Picasso. Et ce avant même d’entreprendre ses études d’arts plastiques au British Columbia à Vancouver au Canada en 1977. Depuis, son parcours artistique fut entamé par une première exposition à l’hôtel Vancouver en 1979. Suite à laquelle il part à Los Angeles où il expose dans plusieurs galeries à Beverly Hills en Californie et à partir de ces années, ses prestations ne s’arrêtent pas, aussi bien au Maroc que dans d’autres pays. Sa carrière professionnelle s’étale sur 43 ans où son travail pictural a toujours eu une relation avec le lieu où il se trouve. «Je capte les moments, les scènes, les émotions, les sentiments, et à travers ces éléments captés, je crée. Je les perçois à ma manière et je les traduis en créant. Les idées me viennent sans que je puisse expliquer comment. Mon travail au Maroc est différent de celui que je fais aux États-Unis ou ailleurs. Je m’inspire de mes voyages, des aventures vécues, des difficultés que j’ai eues, c’est ce qui me donne des idées à chaque fois différentes», souligne Hassan Kouhen. 
Cet artiste qui a toujours le Maroc, où il est né à Fès, dans le cœur. C’est pour cela qu’il insiste pour que son travail soit connu des Marocains. «Je veux rester présent au Maroc, tôt ou tard je vais revenir et c’est important que mon nom soit connu dans mon pays. Le travail de la Fondation suit le même but. Elle aide les artistes pour qu’ils soient visibles au Maroc», répond-il à une question de Fatiha Amellouk, chargée du pôle Art, Culture et Communication à la Fondation Hassan II. 

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