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Les personnes qui seront honorées sont toutes des figures emblématiques du cinéma et de la télévision, que ce soit dans la réalisation, comme Bourquia, Rechiche et feu Mohamed Tazi Ben Abdelouahed, ou la comédie, comme Rzine. Sachant que Mohamed Tazi Ben Abdelouahed est considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, qui a réalisé son premier long métrage «Alerte à la drogue» en 1966, puis «Amina» (1980), «Lalla Chafia» (1982) et «Abbes ou Joha n’est pas mort» (1986).
Pour Abdelmajid Rechiche, qui a intégré le Centre cinématographique marocain (CCM) en 1964, il était directeur de la photographie de formation et a accompli plusieurs numéros des «Actualités marocaines», ainsi que des courts métrages, notamment «Six et douze» (collectif – 1968), «La forêt» (1970), «Al Boraq» (1973), ainsi que les fictions «Histoire d’une rose» (2000), «Les ailes brisées» (2004) et «Mémoire d’argile» (2010). Quant au parcours professionnel de Farida Bourquia, il était très révélateur de la voix des femmes, à travers toutes ses œuvres cinématographiques et télévisuelles. Elle a ainsi réalisé pour le grand écran «La braise» (1982), «Deux femmes sur la route» (2007) et «Zaynab, la rose d’Aghmat» (2013). Le comédien Mohamed Rzine, quant à lui, a fait ses débuts sur les planches, avant de passer au cinéma et à la télévision. Ses 40 ans de carrière retracent la diversité des films cinématographiques et télévisuels marocains et internationaux auxquels il a participé.
En plus de ces noms choisis pour être consacrés, le CCM a établi la liste des films documentaires qui seront en lice pour la compétition à Tanger. Ce sont des longs métrages documentaires très récents qui entrent, pour la première fois, dans la programmation officielle du Festival national du film à Tanger. Cette liste sera départagée par de trois membres du jury, et ce pour l’obtention de deux distinctions : le Grand Prix du documentaire et le Prix spécial du jury.
Les documentaires en compétition
• «Aïn Abarbour» de Sidi Mohamed Fadel El Joumani
• «Al Mikhyal» d’Ahmed Bouchalga
• «Amghar» de Bouchaïb El Messaoudi
• «Amussu» de Nadir Bouhmouch
• «Bassiri, l’acte perdu» de Loubna Lyounssi
• «Dans tes yeux, je vois mon pays» de Kamal Hachkar
• «La guerre oubliée» d’Asmae El Moudir
• «Le jardin secret de Tsunami» d’Anas Ould M’hamed
• «Majmaa Lahbab» de Mohamed Chrif Tribak
• «Mères» de Myriam Bakir
• «Nos sombres années 70» de Ali Essafi
• «Une place sous le soleil» de Karim Aïtouna
