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Inauguration du premier Centre interactif digital au Maroc

Le premier Centre interactif digital au Maroc est le fruit d’une solide collaboration entre EON Reality, leader mondial du transfert de connaissances et de compétences basées sur la réalité augmentée et virtuelle pour l’industrie et l’éducation, l’Agence des États-Unis pour le développement international, avec le soutien du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’Agence de développement du digital ainsi que de l’Université Mohammed V de Rabat.

Inauguration du premier Centre interactif digital au Maroc

Le premier Centre interactif digital au Maroc (IDC Morocco) a été inauguré, mardi à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguérir, en présence d’un parterre de hautes personnalités nationales et étrangères issues de divers horizons. Ce Centre est le fruit d’une solide collaboration entre EON Reality, leader mondial du transfert de connaissances et de compétences basées sur la réalité augmentée et virtuelle pour l’industrie et l’éducation, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), avec le soutien du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, du ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’Agence de développement du digital (ADD) ainsi que de l’Université Mohammed V de Rabat.
L’IDC Morocco offre un accès sans précédent aux technologies de Réalité augmentée (AR) et de Réalité virtuelle (VR) pour accompagner la transformation numérique du Royaume dans les secteurs universitaires, industriels et gouvernementaux. Les sept partenaires forment ainsi une représentation parfaite de la «triple hélice», un modèle à travers lequel ledit Centre s’est concrétisé grâce à la collaboration entre les pouvoirs publics, le monde universitaire et les leaders de l’industrie pour contribuer au façonnage de la révolution technologique du Maroc.
S’exprimant lors de la cérémonie d’inauguration de ce Centre, le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, a indiqué que l’IDC offre une opportunité inouïe pour l’université marocaine dans le domaine du transfert technologique et du renforcement des capacités. «La réalité augmentée et la réalité virtuelle et tout ce qui en découle en matière d’applications pédagogiques et scientifiques, ces chocs technologiques auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui constituent une voie parallèle pour repenser notre Université qui, comme partout ailleurs, devrait absolument être au premier rang de ceux qui souscrivent à cette transformation et à ces changements majeurs de paradigmes que cette étendue d’innovations technologiques tente d’imposer à notre système éducatif», a-t-il expliqué. «Nous sommes donc sollicités pour revisiter nos référentiels et nos dogmes méthodologiques», a-t-il enchaîné, soulignant que «nous sommes tous conviés à transformer la formation et à adopter de nouvelles modalités technico-pédagogiques».
Cette vision nouvelle de l’Université découle, en fait, d’une Volonté Royale profonde que «nous retrouvons particulièrement dans la Vision stratégique de la réforme 2015-2030, élaborée par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, et qui a été traduite en loi, dite loi-cadre 51.17, portant sur le système de l’éducation, de l’enseignement, de la formation et de la recherche scientifique», a relevé le ministre, expliquant que cette vision constitue une étape importante sur la voie du développement du système d’enseignement marocain, via notamment la mise en place d’approches efficientes à même de surmonter les obstacles auxquels fait face le secteur dans un contexte d’avènement et d’irruption des technologies numériques. Et de poursuivre que cette approche ne pourra se concrétiser qu’à travers l’ouverture sur les entreprises et les partenaires dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, aux niveaux national et international, afin de les inciter à contribuer à l’effort public d’amélioration des infrastructures et des équipements nécessaires, et ce dans le cadre de partenariats institutionnels public-privé. Le ministre a, d’autre part, mis en avant les efforts consentis par le ministère dans son processus de transformation digitale, non seulement au niveau central, mais aussi au niveau des Universités, passant en revue les projets d’envergure initiés en vue de la promotion de l’étudiant, au travers d’une infrastructure réseau de qualité et de la mise en place de services et d’applicatifs à distance. La transformation digitale est un défi présent, mais aussi futur, a-t-il dit avant de conclure que le Cloud, l’Internet des objets, le Smart Data, la santé connectée, l’impression 3D, la réalité augmentée ou encore la robotique collaborative sont autant de concepts technologiques qui «dessinent notre vie future et auxquelles nous devrions porter une attention toute particulière aussi bien dans notre approche pédagogique que dans notre rapport avec la technologie».
Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Youssef El Bari, a affirmé que la mise en place de ce Centre traduit l’importance qu’accorde le Royaume aux nouveaux métiers qui se créent à travers le monde et qui sont liés au développement numérique, ajoutant qu’à travers cette nouvelle expérience au niveau de la région de l’Afrique du Nord, le Maroc «confirme son engagement sur la voie de l’intégration des nouvelles technologies dans les secteurs académique et industriel pour une meilleure transformation digitale». «Ce projet numérique contribuera, de ce fait, à mettre en place des solutions d’apprentissage innovantes pour le développement des compétences nécessaires aux métiers de l’industrie de demain», a-t-il précisé, notant que ce Centre permettra, à travers une étroite collaboration entre les secteurs public et privé, de contribuer au renforcement des compétences requises dans les différentes stratégies sectorielles du Royaume. 

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