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Le wali chargé de la coordination nationale de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), Mohammed Dardouri, accompagné du gouverneur de la province de Khénifra, Mohamed Fettah, a présidé, jeudi dernier, la cérémonie de clôture de la session de formation organisée en partenariat avec l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) de la capitale des Zayane, et l’Agence allemande de coopération internationale «GIZ» sur le thème de la «Création et gestion de l’entreprise touristique». Cette formation s’inscrit dans le cadre des sessions de formation à distance organisées dans la province de Khénifra pour assurer une meilleure mise en application de la troisième phase de l’INDH visant l’amélioration du revenu et l’intégration économique des jeunes. Selon ses initiateurs, l’objectif de cette session était le renforcement des compétences des jeunes porteurs de projets dans le domaine du tourisme et la mise à leur disposition d’outils de travail relatifs à la création, à la réalisation, au suivi et à l’évaluation des projets touristiques. Au total, 20 jeunes filles et garçons porteurs de projets ont pris part à cette session de formation, étalée sur 15 jours. Cette session leur a permis de prendre connaissances des spécificités du secteur du tourisme rural et écologique, de mieux comprendre et déterminer les opportunités de création d’entreprises dans ce domaine considéré comme secteur porteur et recherché, selon une enquête menée au niveau de la province de Khénifra par la commission provinciale pour le développement économique. Partant des principes de la troisième phase de l’INDH qui a mis l’accent sur la nécessité d’investissement dans le capital humain, Mohammed Dardouri a tenu à mettre en exergue l’importance de cette session de formation et de la thématique qui lui a été assignée, surtout quand on sait que la province de Khénifra est dotée d’une richesse touristique inestimable et variée qu’il faut exploiter à bon escient par les jeunes, appelés à créer de petits projets touristiques novateurs et à grande valeur ajoutée. Dans ce sens, a-t-il conclu, l’INDH est disposée à soutenir et à accompagner de pareils projets qui permettraient de faciliter l’insertion des jeunes dans le tissu socioéconomique du pays. À noter, par ailleurs, que la province de Khénifra est dotée d’une richesse naturelle, culturelle et historique non des moindres et qu’elle dispose d’un écosystème naturel très riche englobant des forêts, des réserves naturelles, des lacs, de sites végétaux et aquatiques, des grottes en plus d’importants monuments historiques. La province renferme un patrimoine matériel et immatériel d’exception nécessitant une nouvelle relance du tourisme local, de manière à assurer un développement qui soit à la fois réel du point de vue socio-économique et rentable sur le plan professionnel et écologiquement rationnel.
Mohammed Drihem
