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Le gotha du football européen a rendez-vous du 12 au 23 août pour finir la saison de la Ligue des champions, arrêtée en mars dernier en raison du Covid-19. Les huit équipes quart-de-finalistes se retrouveront donc à Lisbonne pour désigner le successeur de Liverpool, tenant du titre. En plus de sauver la Ligue des champions et de préserver les intérêts financiers des clubs et de l’UEFA, ce tournoi à huit est une aubaine pour le Portugal.
Selon une étude de l’Institut portugais d’administration et de marketing (IPAM), le Final 8 de la C1 devrait générer 50 millions d’euros de recettes pour l’économie locale. Même si les matchs auront lieu à huis clos, 16.000 supporters devraient se rendre malgré tout au Portugal, en plus de 3.300 personnes directement concernées par la compétition : 600 membres des délégations des équipes, 400 journalistes, 1.000 personnes dans l’organisation de l’épreuve, 1.000 invités de l’UEFA, 200 employés à la production TV et les 42 arbitres convoqués. Selon l’IPAM, c’est la restauration qui profitera le plus de ce tournoi final, avec 24,7 millions d’euros de recettes, soit 49% des retombées, suivie de l’hébergement (13%) et les voyages (9%). L’IPAM pointe aussi les retombées en termes d’image. «Pendant douze jours, Lisbonne sera sur toutes les lèvres», assure Daniel Sa, qui a coordonné l’étude. Pour Lisbonne, le Final 8 est une véritable opportunité économique. Il y a quelques semaines, c’est l’exonération fiscale dont bénéficie l’UEFA à l’occasion de ce Final 8 qui faisait l’objet d’un vif débat au Parlement portugais. L’exonération a été adoptée et les mauvaises langues rappellent que les 50,4 millions estimés pour ces deux semaines de compétition dépassent à peine les 46 millions d’euros générés par la seule finale de l’édition 2014 au stade de la Luz.
