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L’association «Malaïka» au chevet des personnes en situation de handicap

L’association «Malaika» (Anges) à Marrakech, riche d’une longue expérience en matière de prise en charge d’enfants souffrant de «trisomie 21» issus de milieux défavorisés, ne cesse d’accorder un intérêt particulier à l’insertion professionnelle de cette frange sociale au point d’en faire son «cheval de bataille».

L’association «Malaïka» au chevet  des personnes en situation de handicap
Ilyas et Hiba vont intégrer la magnifique équipe du jardin Majorelle dans le cadre du programme d’insertion professionnelle de l’association Malaika.

Cette association, qui avait créé en 2011 le Centre «Malaika», grâce au concours de «Lions Club Marrakech Atlas», en partenariat avec l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Marrakech-Safi et la direction provinciale du ministère de l’Éducation et de la formation professionnelle, est mobilisée en permanence, via une stratégie «inclusive», «pragmatique» et «très bien pensée» afin d’assurer l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap dans d’excellentes conditions.
La finalité étant de permettre à cette catégorie sociale de jouir pleinement de ses droits les plus élémentaires, de mener une vie digne, tout en permettant à ces personnes de réaliser leur autonomie financière et d’être parfaitement intégrées au sein de la société.
Dans ce cadre, l’association «Malaïka» s’apprête à conclure, très prochainement, une convention avec la Fondation Yves Saint Laurent à Marrakech, en vertu de laquelle, il sera procédé à l’embauche de deux jeunes souffrant de trisomie 21 au sein de cette prestigieuse institution culturelle.
La responsable du centre Malaïka, Darya Mazdaoui, a indiqué que ces deux jeunes, âgés chacun de 17 ans, qui vont intégrer la Fondation Yves Saint Laurent, ont bénéficié d’une formation professionnelle de qualité au sein du centre Malaïka dans les métiers de la pâtisserie et de la cuisine, en plus d’une formation au sein d’ateliers de jardinage que tous les enfants dudit Centre suivent durant leur parcours scolaire. «Nous sommes très fières d’avoir pu accompagner ces jeunes et leur permettre une insertion dans le marché de l’emploi», s’est-elle félicitée, relevant que la Fondation a procédé au recrutement de ces deux jeunes suite à une visite effectuée au Centre Malaïka durant laquelle, les responsables de la Fondation Yves Saint Laurent ont pu constater et apprécier de visu la qualité de la prise en charge et de la formation professionnelle dont bénéficient les enfants souffrant de trisomie 21.
Mme Mazdaoui a tenu à rappeler que l’année précédente, deux établissements touristiques de la Cité ocre ont embauché deux jeunes filles souffrant de trisomie 21, «ce qui confirme la pertinence de la stratégie d’insertion professionnelle établie par l’association et nous conforte dans nos choix à travailler davantage pour assurer l’intégration de toutes les personnes en situation de handicap prises en charge par cette entité associative», a-t-elle enchaîné. Le centre Malaïka bénéficie actuellement à quelque 100 enfants atteint de trisomie 21 et issus de milieux défavorisés, leur permettant, dans un cadre approprié, d’y suivre leur enseignement ainsi que leurs séances d’orthophonie, de stimulation et de psychomotricité.
Les éducateurs opérant au sein de ce Centre ont reçu une formation assurée par une association française, à même de leur permettre de faire montre de cette spécificité, celle d’utiliser l’art comme «mode thérapeutique» pour soigner ces enfants. Le Centre «Malaïka» est aujourd’hui une structure qui offre une prise en charge spécifique, spécialisée et individualisée. Il travaille aussi sur la guidance parentale avec les familles de ces enfants à besoins spécifiques, en vue de «réconcilier ces familles avec leurs enfants». 

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