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L’environnement au cœur des préoccupations des douaniers

L’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) commémore la Journée internationale de la douane, célébrée le 26 janvier, à travers diverses activités à caractère culturel, sportif, social et artistique, notamment l’exposition «La Nature en Lumière» qui offre à voir des œuvres d’artistes réputés dans l’univers des arts plastiques. Il s’agit de Aïcha Ahardane, Jamil Bennani, Aziza El Kadiri, Mohamed Hafidi, Sidi Mohamed Mansouri Idrissi et Lahbib M’Seffer. L’exposition se poursuit jusqu’à fin janvier.

L’environnement au cœur des préoccupations  des douaniers

C’est devenu une tradition que d’organiser une exposition en célébration de la Journée internationale de la douane, aux côtés d’autres activités prévues par l’Administration des douanes et impôts indirects. Selon le directeur général de l’ADII, Nabyl Lakhdar, cette célébration va durer toute une semaine dans un cadre d’échange et de débat. «Nous avons prévu un certain nombre d’activités sportive, culturelle, sociale et scientifique. Cette exposition a été réalisée en collaboration avec le Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels. Sa thématique “La Nature en Lumière” correspond à celle retenue par l’Organisation mondiale des douanes, qui a pris pour thème “La durabilité au cœur de l’action douanière pour les personnes, la prospérité et la planète”. À travers ces deux thématiques, on aspire à montrer l’action de la douane en faveur de l’environnement, de sa protection, de sa diversité… et dire que le douanier est une personne ouverte qui contribue au développement de son pays, non seulement à travers son action administrative, mais aussi par le biais d’un certain nombre d’innovations en marge de son activité de tous les jours», précise Nabyl Lakhdar. L’objectif est de relever les défis environnementaux, économiques, sanitaires et sociaux, afin de contribuer activement à un avenir durable.
De son côté, le président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Mohamed Mansouri Idrissi, a relevé que la présence d’artistes dans des institutions publiques et semi-publiques est très importante pour l’instauration d’une culture artistique chez les fonctionnaires de ces établissements.

Pour Aïcha Ahardane, cette exposition est une occasion pour faire découvrir ses travaux dans une grande institution. Les peintures de cette artiste, qui a à son actif plusieurs expositions collectives et individuelles, trouvent leur source dans ce qu’elle ressent au fond d’elle-même «Dès que j’ai ce sentiment de vouloir peindre, je commence à mettre des couleurs harmonieuses sur le visage d’une femme berbère, ce qui n’est qu’un prétexte pour extérioriser ce qui est au plus profond de moi. Les signes sont aussi berbères et représentent l’univers où j’ai vécu et où j’ai vu ma grand-mère tissant des tapis. Tout ceci est resté dans ma mémoire», explique Aïcha Ahardane. Une autre femme a aussi pris part à cette exposition, tout en respectant la thématique de la Journée : c’est la sociologue, peintre et poète Aziza El Kadiri. «Lorsqu’on m’a sollicitée pour cette prestation, j’ai décidé de respecter la thématique en réalisant deux nouveaux tableaux qui évoquent le respect de l’environnement. Il y a une prédominance de couleurs bleue et verte, qui symbolisent, respectivement, l’eau, le ciel et la verdure». Elle a, en effet, donner naissance à une peinture expressive pleine de messages, avec une touche asiatique, fruit d’un voyage en Chine.
Quant à l’ébéniste, designer et architecte d’intérieur Jamil Bennani, qui n’est plus à présenter, il a voulu montrer un aspect un peu différent de ses travaux. Car pour lui l’art est une histoire d’émotion. C’est pour cela que son penchant pour la sculpture prend le dessus. Ses sculptures organiques, expression de sa pensée, nous renvoient vers un artiste talentueux qui donne vie à la matière en lui offrant une nouvelle forme. 

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