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Comment l’État entend quadriller le marché des produits pétroliers

Contrôle de la qualité et de la disponibilité des produits, traçabilité des transferts, contrôle des centres de stockage, suivi en temps réel des mouvements des produits pétroliers… Ce sont là autant de missions dont sera investi le futur système national de marquage et de traçabilité des produits pétroliers en gestation chez le département de l’Énergie. Objectif, traquer les éventuels fraudeurs et renforcer la confiance du consommateur et des constructeurs automobiles.

Comment l’État entend quadriller le marché des produits pétroliers

Ambitieux projet chez le département de l’Énergie : un système de traçabilité et de marquage pour le contrôle de la disponibilité et de la qualité des produits pétroliers. Les services de Aziz Rabbah doivent recruter le 25 août prochain un opérateur spécialisé pour l’installation et la gestion de ce dispositif. Ce dernier devra donc assurer la traçabilité et le marquage des produits pétroliers depuis l’importation ou la production jusqu’à la mise à la disposition du consommateur final, et ce, en utilisant les technologies «modernes». L’objectif étant de délimiter les responsabilités des différents intervenants dans la chaîne de distribution de ces produits. Le futur système devrait permettre de prévenir «les pratiques illégales, notamment les détournements d’usage et l’adultération», est-il souligné. Il s’agit également de renforcer la confiance des consommateurs et des constructeurs de véhicules dans la qualité des produits pétroliers commercialisés sur le marché. Et ce n’est pas tout. Le système de traçabilité et de marquage est censé assurer un suivi de l’état des mouvements et des stocks des produits pétroliers en temps réel et renforcer les compétences des agents du département de l’Énergie dans tout ce qui est contrôle de la disponibilité et de la qualité.
Les produits qui seront concernés sont le super carburant sans plomb, le gasoil 10 ppm et les carburéacteurs. Le marquage s’opérera au niveau des raffineries, des terminaux de réception dans les ports et de stockage et dans les dépôts de stockage. Tout un programme de tests des marqueurs dans les sites de contrôle sur l’ensemble du territoire national sera ainsi mis au point. Il sera préalablement validé par le ministère qui peut demander le renforcement de la fréquence des contrôles dans certaines zones jugées sensibles. «Le système en projet doit permettre un suivi régulier des stocks et des mouvements des produits pétroliers et fournir leurs états en temps réel. Il doit permettre la fiabilité des transferts et le contrôle des flux de carburants. À chaque transfert, les intervenants acquittent chaque transaction, valident les volumes transférés et confirment que les transferts s’effectuent aux endroits déclarés grâce à l’enregistrement des données par les moyens appropriés lors de la validation des transferts», détaille le ministère.
Rappelons que le pays compte actuellement 13 sociétés disposant d’agrément d’importation de produits pétroliers liquides, 20 opérateurs de distribution et pas moins de 2.600 points de ventes pour le réseau de distribution national. À cela s’ajoutent 15 points de vente dans les aéroports.

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