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L’ex-sélectionneur Hervé Renard se remémore trois matchs marquants

Près d’un an après avoir s’être séparé de l’équipe nationale du Maroc, l’ancien sélectionneur est revenu sur quelques-uns de ses meilleurs souvenirs à la tête du staff technique des Lions de l’Atlas. Aujourd’hui en poste en Arabie saoudite, Hervé Renard garde surtout en mémoire trois matchs, tous en lien avec la Coupe du monde 2018.

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Dans un échange en direct sur le réseau social Instagram, Hervé Renard semble garder de bons souvenirs de son bail de 4 ans au Maroc. Pour le technicien français, qui s’est séparé avec la FRMF dans la douleur au lendemain de la déconvenue lors de la CAN 2019, il «faut toujours garder ce qui est positif», même si tout n’a pas été rose. Forcément, le meilleur exploit de cette décennie pour les Lions de l’Atlas a été la qualification et le retour à la Coupe du monde, après 20 ans d’attente. «Je vais être gourmand et citer trois matchs que je n’oublierai pas. Le premier c’était le jour de l’Aïd (2 septembre 2017, ndlr) à Rabat où on avait battu le Mali 6-0, se rappelle le natif d’Aix-les-Bains. C’était le match du retour de Ziyech et c’était la première de Hakimi en tant qu’arrière-gauche.» Les deux joueurs avaient brillé cette soirée-là au Complexe Moulay Abdellah et, après deux matchs nuls dans le groupe C, cette victoire avait montré à tout le monde que la sélection nationale avait tous les moyens de se qualifier au Mondial russe. Un rêve qui se réalise deux mois plus tard en Côte d’Ivoire, où les Éléphants sont balayés au stade Félix Houphouët-Boigny. «On bat la Côte d’Ivoire et on réussit à se qualifier pour la Coupe du monde, lors de la dernière journée. En plus, c’était à Abidjan où j’avais des souvenirs inoubliables parce que j’y étais sélectionneur avant.» Sept mois plus tard, au stade Loujniki à Moscou, les Lions de l’Atlas s’inclinent face au Portugal sur un but de Cristiano Ronaldo, entaché d’une flagrante faute non sifflée par l’arbitre et une élimination à la clé. Forcément, l’amertume est toujours là, presque deux ans plus tard. «Même si le résultat 0-1 n’était pas mérité, quand on y revient, on voit qu’on s’est bien fait avoir par l’arbitrage. Mais c’est comme ça.» Un match qui avait révélé au monde un joueur marocain toujours présent : le public. «L’hymne national reste le plus beau souvenir de ma carrière, avec 40.000 Marocains dans le stade qui le chantent. Même quand j’en parle maintenant, j’ai des frissons. C’est un moment magique.» 

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