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Jeudi 28 Mars 2024
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L’Info en Face 100% femmes

Donner la parole aux femmes pour parler de l’actualité et dévoiler elles-mêmes leurs préoccupations, attentes, inquiétudes et espoirs. C’est la mission que s’est assignée L’Info en Face en dédiant une semaine de débats aux femmes. L’émission d’actualité du quotidienne du Groupe Le Matin a ainsi choisi de donner la parole à trois femmes leaders de notre société. Elles appartiennent certes à des domaines d’activités différentes, mais ont toutes une certaine lecture de la réalité et un certain recul, et une expérience certaine, pour pouvoir pointer du doigt les contraintes, les points de blocage, mais également proposer des actions pour initier le changement.

L’Info en Face 100% femmes

Nouzha Skalli, Présidente du Think-Tank AWAL et ancienne Ministre du développement social, de la famille et de la solidarité

«Donnez le pouvoir aux femmes et vous verrez que ça ira mieux. 99% des communes sont aujourd’hui présidées par des hommes, deux régions sont 12 sont présidées par des femmes, et c’est tout récent ! La parité est un principe consacré par la Constitution, mais loin d’être effectif dans la réalité. Nous avons besoin de lancer un vrai débat libre et serein pour pointer du doigt les vrais problèmes de société. »

Hatoun Myriam Kadri Hibrawi, Présidente de l’association SILA pour la santé mentale & Gynécologue

«Le Maroc a beaucoup fait pour améliorer la situation des femmes, mais, il y a des lois qui ne sont pas appliquées, comme dans le cas du mariage des filles avant l’âge de 18 ans. Ceci est très lourd pour les jeunes filles et il peut justement perturber leur santé mentale. Les dérogations concernant le mariage des mineures ne sont pas légales, parce qu’on a interdit le mariage avant 18 ans. Or, on trouve toujours un moyen pour certifier l’éligibilité de ce type de mariage.»

Sabah Chraibi Bennouna, Présidente nationale de l’association ESPOD

«Si nous voulons améliorer le statut des femmes, il faut une autonomisation économique. A Espod, nous essayons de sortir les femmes de l’informel vers le formel, de les initier à la création d’entreprises pour les aider à émerger. Le Maroc doit créer des alternatives pour ces femmes en situation précaire pour les sortir de cette situation.»

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