L’Université Al Akhawayn célèbre la Journée mondiale des astéroïdes

En célébration de la Journée internationale des astéroïdes, l’Université Al Akhawayn d’Ifrane organise du 29 juin au 3 juillet, une série de visioconférences scientifiques en ligne, et ce avec la participation d’éminents professeurs-chercheurs, enseignants universitaires et astronomes amateurs.
Selon Dr Hassane Darhmaoui, enseignant à l’Université Al Akhawayn, directeur du Festival d’astronomie d’Ifrane et membre du Comité national de vulgarisation de l’Union astronomique internationale (UAI), la Journée internationale des astéroïdes est une journée d’éducation mise en place par l’assemblée générale des Nations unies pour sensibiliser le public aux astéroïdes et en particulier à la manière dont nous protégeons la Terre de leur impact. 
«Astéroïde Day a été cofondée en 2014 par le Dr Brian May, astrophysicien et guitariste principal du groupe de rock Queen, Danica Remy, Rusty Schweickart, l’astronaute d’Apollo 9, et le cinéaste allemand Grig Richters. La Journée des astéroïdes a lieu le 30 juin de chaque année pour marquer le plus grand impact d’astéroïde de l’histoire de la Terre, l’événement Siberia Tunguska, qui a dévasté plus de 2.000 km², soit la taille d’une grande ville métropolitaine», a-t-il expliqué.
Cette Journée nous rappelle que nous sommes des citoyens de notre Univers (équipage du vaisseau spatial Terre) et des gardiens de notre planète. 
À souligner que les astéroïdes sont des objets rocheux, vestiges de la formation des planètes dans notre système solaire. Comme les planètes, les astéroïdes gravitent autour du Soleil, mais la plupart sont contenus dans la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Ils représentent un risque pour la Terre et il existe un million d’astéroïdes non identifiés et qui pourraient représenter une menace majeure pour les grandes villes métropolitaines de la Terre. Selon les spécialistes en la matière, nous avons la capacité technologique de détecter, de suivre et de dévier les astéroïdes dangereux pour qu’ils n’entrent pas en collision avec la Terre.  Mohammed Drihem