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La machine de l’investissement public tournera à fond en 2021

Les chantiers d’infrastructures seront réalisés à un rythme soutenu en 2021. Aménagement des routes, lancement des travaux de nouveaux ports, nouvelles liaisons ferroviaires…L’État investisseur entend ainsi soutenir la croissance économique et préserver l’emploi, dans un contexte de crise inédit.

La machine de l’investissement public tournera à fond en 2021
L’infrastructure portuaire devrait poursuivre sa dynamique de développement à travers plusieurs projets, notamment le lancement des travaux du Port Dakhla Atlantique dont le coût est estimé à 10,2 milliards de DH.

Pas de répit pour les chantiers d’infrastructures en 2021. De l’aménagement des routes, en passant par le lancement des travaux de nouveaux ports, au renforcement du réseau ferroviaire, la machine de l’investissement public tournera à fond. L’Exécutif affirme ainsi s’engager à adopter une approche visant la préservation de l’effort consenti dans l’investissement en infrastructures. Son objectif, soutenir la croissance économique et préserver l’emploi.
Concrètement, dans le domaine routier, l’année prochaine devrait connaitre la poursuite de la réalisation de la voie express Tiznit-Laâyoune et l’élargissement et le renforcement de la liaison Laâyoune-Dakhla dont l’état d’avancement a atteint aujourd’hui 30%. 
Autre opération, la consolidation des travaux de maintenance touchant l’ensemble du réseau routier national selon une approche jugée «innovatrice» avec un investissement de 1,95 milliard de dirhams dont 500 millions en crédits de paiement. À cela s’ajoutera l’amélioration des infrastructures routières urbaines via le démarrage des travaux de la voie de contournement d’Agadir et l’aménagement de 20 km de la voie express de la ville, objet d’une convention signée devant le Souverain et dont la contribution de l’État s’élève à 450 millions de DH. 
L’infrastructure portuaire, quant à elle, devrait poursuivre sa dynamique de développement à travers plusieurs projets dont le lancement des travaux du Port Dakhla Atlantique dont le coût est estimé à 10,2 milliards de DH. L’exercice prochain sera également marqué par le démarrage des travaux relatifs aux ouvrages de protection du port de Casablanca pour un coût global de 1,08 milliard de DH. 
De même, l’État prévoit l’extension du port de Lamhiriz pour 20 millions de DH et de celui de Jebha dans le cadre de la deuxième tranche pour lequel une enveloppe de 210 millions de DH a été programmée pour 2021.  
Dans le ferroviaire, les projets programmés pour 2021 portent sur la connectivité du port Nador-West Med pour 3 milliards de DH et celle du port de Safi pour 300 millions. De même, l’année prochaine sera marquée par la poursuite du déploiement du protocole d’accord État-ONCF signé en juillet 2019 et qui prévoit la mise en place d’un schéma de restructuration organisationnelle, financière et institutionnelle de l’Office afin d’acter la séparation de la gestion des infrastructures de l’exploitation commerciale. 
Rappelons que le protocole d’accord prévoit une première phase transitoire dont le but est de préparer cette refonte institutionnelle à travers la mise en œuvre de toutes les diligences et études nécessaires et une deuxième phase à compter du 1er janvier 2022. Laquelle portera sur l’opérationnalisation de ce projet jugé stratégique à plus d’un égard.  

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