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Le Maroc fera mieux que la moyenne mondiale et régionale

La Banque mondiale table sur une croissance de 3,5% pour le Maroc cette année, grâce essentiellement à la reprise du secteur agricole, aux réformes politiques et à la résilience du tourisme. Globalement, entre 2020 et 2022, le Maroc fera mieux que la moyenne mondiale, celle de la région MENA ou encore de l’Afrique subsaharienne.

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La Banque mondiale vient de livrer ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale pour la période 2020-2022. Selon son rapport «Global Economic Prospects», édition de janvier, le Maroc fera mieux que la moyenne mondiale, celle de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ou encore de l’Afrique subsaharienne. Pour 2020, l’institution de Bretton Woods estime que le PIB du Maroc augmenterait de 3,5% cette année, soit 0,8 point de plus qu’en 2019 (2,7%), grâce essentiellement à la reprise du secteur agricole, aux réformes politiques et à la résilience du tourisme. La croissance de l’économie mondiale devrait, elle, s’établir à 2,5% en 2020. À l’échelle de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), la croissance atteindrait 2,4% après 0,1% en 2019. «La croissance régionale devrait s’accélérer en 2020, en grande partie sous l’effet de la hausse des investissements et de la vigueur du climat des affaires», soulignent les économistes de la Banque mondiale. Pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne, la croissance régionale devrait s’accélérer à 2,9% en 2020, «à condition que la confiance des investisseurs s’améliore dans certaines grandes économies, que les goulets d’étranglement énergétiques s’atténuent, qu’une intensification de la production pétrolière contribue à la reprise dans les pays exportateurs de pétrole et que la croissance demeure vigoureuse dans les pays exportateurs de produits agricoles». À moyen terme, le Maroc maintiendrait le cap de la croissance et de la résilience, avec un PIB en hausse de 3,6% en 2021 et 3,8% en 2022, contre respectivement 2,7 et 2,8% pour la région MENA, 3,1 et 3,3% l’Afrique subsaharienne, 2,6 et 2,7% la moyenne mondiale. À noter que pour la région MENA, la Banque mondiale estime que les risques géopolitiques ont sensiblement augmenté. L’incertitude quant au rythme des réformes assombrit également les perspectives de croissance de la région. En outre, une forte augmentation de la volatilité des prix du pétrole compliquerait ou retarderait les rééquilibrages budgétaires dans les pays exportateurs ou importateurs de pétrole. Elle entraverait notamment les réformes des subventions dans les pays importateurs en augmentant l’incertitude associée aux futures sources de revenus et de recettes. 

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