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Le Maroc, l’Égypte et la Jordanie offriront 60.000 postes d’ici 2025

Le Maroc, l’Égypte et la Jordanie offriront 60.000 postes d’ici 2025
Le photovoltaïque est la filière capable d’employer le plus grand nombre de travailleurs.

1%C’est le poids des emplois dans les énergies renouvelables au Maroc. Selon une étude économique publiée par le King Abdullah Petroleum Studies and Research Center (Kapsarc), qui concerne également l’Égypte et la Jordanie, l’énergie solaire photovoltaïque est la technologie capable d’employer le plus grand nombre de travailleurs. 
L’étude du Kapsarc souligne, en outre, que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime à 100 millions le nombre d’emplois dans le monde dans l’énergie, dont 40 millions dans les énergies renouvelables en 2050. Le Maroc, l’Égypte et la Jordanie offriront 60.000 postes dans ces dernières d’ici 2025.
L’étude se base sur 6 types d’activités dans les centrales solaires photovoltaïques et parcs éoliens identifiés par l’AIE. Ces emplois vont de la planification à l’arrêt de l’exploitation. «Les activités les plus fréquemment demandées sont l’exploitation, la maintenance et l’installation en plus de la construction et de la fabrication», conclut l’étude. Ainsi, les travailleurs et les techniciens de la construction représentent 44% du total des postes occupés dans l’énergie éolienne, tandis que les ingénieurs et les experts en santé et sécurité constituent 13%. Les techniciens, eux, représentent 29% des emplois de l’énergie solaire photovoltaïque. Cependant, le secteur pourrait recruter de plus en plus difficilement, principalement en raison du manque de diplômés dans le secteur. «Le faible nombre de diplômés universitaires dans le secteur des énergies renouvelables est attribué à leur préférence pour les disciplines telles que les sciences sociales, la santé et l’éducation», expliquent les chercheurs. 

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