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Le Maroc parmi les économies émergentes à surveiller

Le Maroc parmi les économies émergentes à surveiller
Pour 2020, Coface prévoit un taux de croissance mondiale de -4,8% et table sur un rebond de 4,4% l’année prochaine.

La pandémie du coronavirus a continué à prendre de l’ampleur après la levée du confinement, entre mai et juin derniers dans la plupart des pays. Ceci a causé une augmentation du risque de fragilité politique et sociale, ce qui est exacerbé dans les pays les plus exposés à la crise sanitaire, indique Coface dans sa mise à jour trimestrielle du Baromètre des risques pays et sectoriels. Le document, de 20 pages disponibles en anglais, précise qu’à l’instar du trimestre dernier, les incertitudes autour des prévisions présentées dans ce baromètre sont très élevées. «En attendant un vaccin et/ou un traitement, les entreprises et les ménages ont reporté leurs dépenses et leurs projets d’investissement, à la fois par contrainte (pendant la période de confinement) et par précaution».
Pour cette édition du rapport, le baromètre a intégré, outre les traditionnels indicateurs calculant les impacts humains et économiques et les risques politiques, un indice d’exposition à la pandémie mesurant le degré de satisfaction des opinions publiques de la gestion de la crise sanitaire par les autorités. En Espagne, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, le degré d’insatisfaction des options publiques face à la gestion de la crise est le plus élevé parmi les économies matures. Le Maroc, la Chine, la Russie et l’Arabie saoudite figurent par ailleurs dans les pays émergents à surveiller de près même sans être durement touché par la pandémie.
Cependant, dans le monde émergent, l’Iran et la Turquie sont parmi les pays dont le niveau de risque social a le plus augmenté. Plusieurs pays d’Amérique latine comme le Brésil, le Mexique, le Pérou et la Colombie, mais l’Afrique du Sud, «présentent à la fois un risque politique et social élevé, et une forte exposition à la crise Covid-19».
L’automobile est le secteur le plus touché. Il est suivi du textile et habillement, des transports et de la construction. En revanche, le secteur pharmaceutique est celui affichant le moins de risques au cours du troisième trimestre. À noter que pour 2020, Coface prévoit un taux de croissance mondial de -4,8% et table sur un rebond de 4,4% l’année prochaine. «Au final, le PIB de la zone euro et celui des États-Unis resteraient l’année prochaine respectivement 3,5 points et 2 points en dessous des niveaux de 2019. Il faudrait donc au moins 3 ans pour revenir aux niveaux de production d’avant la crise», souligne le rapport. Pour ce qui est du commerce mondial, le rebond ne serait que partiel cette année (+3,5%), avant d’atteindre 13% en 2021. 

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