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Le Maroc placé à nouveau dans la liste noire de World Athletics

Retiré en 2017 de la liste de surveillance antidopage dans laquelle il figurait depuis mars 2016, le Maroc a été ajouté de nouveau, jeudi 5 mars, dans cette liste noire par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme. Un nouveau coup dur pour l’athlétisme marocain, à cinq mois des JO de Tokyo 2020. Il figure dans la catégorie A, aux côtés du Nigeria, le Bahreïn, le Belarus, l’Éthiopie, le Kenya et l’Ukraine, en dépit des efforts de la Fédération Royale marocaine d’athlétisme pour mettre en place un programme national antidopage approprié.

Le Maroc placé à nouveau dans la liste noire de World Athletics

L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU), organe créé par World Athletics, qui gère les questions d’intégrité dans l’athlétisme, a ajouté le Maroc à la fameuse liste A des pays à haut risque de dopage. Il figure désormais aux côtés du Nigeria, le Bahreïn, le Belarus, l’Éthiopie, le Kenya et l’Ukraine. L’AIU a appelé le Maroc à établir un comité d’observation antidopage pour faire superviser l’application des règlements et lois antidopage. Les membres de ce Comité doivent être expérimentés, nommés par la FRMF, dûment qualifiés, leurs CV et noms doivent être accessibles à l’AIU. Ce n’est pas tout. L’AIU a appelé le Maroc à l’aider dans la collecte et l’entretien des informations sur la localisation des athlètes sélectionnés par World Athltecs pour les tests antidopage.
Dans son communiqué, l’AIU assure que «malgré des efforts significatifs de la Fédération marocaine pour mettre en place un programme national antidopage, plusieurs problèmes au niveau national n’ont pas été traités. La menace du dopage au Maroc reste importante et l’AIU estime que le pays doit faire plus face à cette menace, avec l’aide des autorités marocaines». C’est pour cette raison qu’elle a appelé à mettre en place d’un programme national de tests effectifs et intelligents pour tous les athlètes de classe internationale et à assurer une conformité stricte avec les exigences de tests pour les athlètes de l’équipe nationale participant aux JO de Tokyo.
Le Maroc, rétrogradé dans la catégorie A, figure aux côtés du Nigeria, du Bahreïn, du Belarus, d’Éthiopie, du Kenya et de l’Ukraine. Pour information, les pays classés en catégorie A sont soumis à des obligations plus strictes en matière de lutte antidopage et doivent notamment s’assurer que chacun de leurs athlètes sélectionnés pour les Jeux olympiques de 2020 a subi au moins trois tests antidopage inopinés hors compétition dans les dix mois qui précèdent les Jeux. 

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