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Le Maroc renouvelle son soutien aux «Commissions Climat» depuis Addis-Abeba

Le Royaume du Maroc a joué un rôle important dans la mise en place des Commissions climat, notamment celle des États insulaires. Prenant part, à Addis-Abeba, à une rencontre de haut niveau en prélude au lancement officiel de cette Commission, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mohcine Jazouli, a rappelé le soutien continu du Royaume aux trois Commissions, à savoir la commission dédiée à la région du Sahel, celle dédiée à la région du Bassin du Congo et celle dédiée aux États insulaires.

Le Maroc renouvelle son soutien aux «Commissions Climat» depuis Addis-Abeba

Faible émettrice de gaz à effet de serre, avec moins de 4% des émissions mondiales, l’Afrique subit injustement les effets drastiques du changement climatique. Une situation qui interpelle les pays du continent et à leur tête le Maroc. Partant de ce constat, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Mohcine Jazouli, a assuré que le lancement de la Commission Climat des États insulaires est plus que jamais un impératif environnemental, économique, social et humanitaire.
Intervenant dimanche dernier à Addis-Abeba lors d’une rencontre de haut niveau en prélude au lancement officiel de cette Commission Climat, le responsable marocain a réitéré le plein engagement du Royaume à poursuivre la dynamique qui a été déclenchée lors du Premier Sommet africain de l’action en faveur d’une co-émergence continentale autour de projets transnationaux ambitieux et concrets.
Devant les membres de la commission, M. Jazouli a rappelé l’engagement du Maroc à apporter un soutien financier et technique aux efforts visant à rendre effective l’action de l’instance. Un soutien que le Royaume apporte également pour l’opérationnalisation des Commissions Climat sœurs du Bassin du Congo et de la région du Sahel, a-t-il rappelé lors de cette rencontre, tenue au siège de l’Union africaine (UA), en marge du 33e Sommet de l’organisation panafricaine.
Plaidant en faveur de ces pays, Mohcine Jazouli a rappelé par ailleurs que ces États sont pénalisés «indument et disproportionnellement» par les conséquences du réchauffement climatique auquel ils ne contribuent quasiment pas. Il a ajouté dans ce sens que «ces pays frères sont confrontés à des défis particuliers dus aux phénomènes météorologiques extrêmes affectant la sécurité et les moyens de subsistance des populations de ces territoires».
C’est d’ailleurs dans ce sens que les États insulaires ont hautement salué les efforts entrepris par S.M. le Roi Mohammed VI en faveur de ces pays à travers la Commission Climat et les actions louables du Souverain pour lutter contre les changements climatiques. «Les Seychelles saluent le rôle que joue Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les actions nobles et les solutions innovantes du Souverain en faveur du climat, dans le cadre de la coopération Sud-Sud», a affirmé le vice-président de la République des Seychelles, Vincent Meriton, dont le pays préside cette Commission lancée à l’initiative du Souverain.
Soulignant l’importance cruciale du Sommet africain de l’action tenu à Marrakech en 2016, à l’Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en marge de la COP 22, les représentants des pays membres ont rappelé que c’est au cours de ce Sommet que les trois commissions ont été approuvées. Il s’agit de la commission dédiée à la région du Sahel (présidée par la République du Niger), la région du Bassin du Congo (présidée par la République du Congo) et les États insulaires (présidée par la République des Seychelles).
À rappeler que les sept pays insulaires africains, qui sont le Cap-Vert, les Comores, la Guinée-Bissau, Maurice, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles et Madagascar, ont des caractéristiques communes, comme leur insularité et leur disparité géographique ainsi qu’une population faible. Toutefois, la vulnérabilité de ces pays n’est pas la même. Leur capacité à résister au changement climatique reste variable et dépend des moyens de chaque État.

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