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«Une menace pour l’avenir de tous les enfants» selon l’ONU

«Une menace pour l’avenir de tous  les enfants» selon l’ONU
Plus de deux milliards de personnes vivent dans des pays où le développement est entravé par des crises humanitaires et des catastrophes naturelles. Ph. ONU

Le rapport onusien intitulé «Quel avenir pour les enfants du monde ?» constate que l’avenir de chaque enfant ou adolescent dans le monde est compromis par la menace imminente que représentent la dégradation écologique, les changements climatiques et les pratiques commerciales abusives qui poussent les enfants à la consommation d’aliments lourdement transformés issus de la restauration rapide, de boissons sucrées, d’alcool et de tabac». «Malgré des améliorations dans la santé de l’enfant et de l’adolescent au cours des 20 dernières années, les progrès stagnent et devraient s’inverser», a déclaré Hélène Clark, ex-Premier ministre de Nouvelle-Zélande et qui co-préside la Commission rassemblant plus de 40 experts de la santé de l’enfant à l’origine de ce rapport. «Tandis que les pays les plus pauvres doivent faire davantage pour que leurs enfants puissent vivre en bonne santé, les émissions excessives de carbone, provenant de façon disproportionnée des pays les plus riches, sont une menace pour l’avenir de tous les enfants».
Le rapport constate que c’est dans les pays pauvres que les enfants ont un avenir des plus sombres alors que leurs homologues des pays riches sont voués à un meilleur futur. Cependant et en tenant compte des émissions de gaz à effet de serre calculées par habitant, ce sont les pays riches qui caracolent en tête de classement. À titre d’exemple, la Norvège classée première dans la catégorie bien-être de l’enfant émet 210% de CO2 de plus par habitant que ne lui permettra d’atteindre la cible de limitation du réchauffement planétaire d’ici 2030. La conclusion de ce rapport est d’une cruelle réalité : les émissions de carbone des pays riches permettent l’opulence de leurs populations, mais entravent celles des pays qui en émettent le moins. «Plus de deux milliards de personnes vivent dans des pays où le développement est entravé par des crises humanitaires, des conflits et des catastrophes naturelles, des problèmes de plus en plus liés aux changements climatiques», a déclaré Awa Coll-Seck, ex-ministre de la Santé du Sénégal et co-présidente de la Commission, cité par ONU Info. 

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