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Mounir Barbouchi : «Sans la possibilité de se frotter à des sparring-partners étrangers, nos athlètes ne seront pas prêts pour les JO»

 Mounir Barbouchi, DTN de la fédération de boxe a tiré mardi dernier, la sonnette d’alarme sur la préparation des boxeurs de la sélection nationale aux JO Tokyo 2020. Le DTN exige la participation des boxeurs marocains aux tournois internationaux pour se mesurer aux meilleurs pugilistes et peaufiner leur préparation.

Mounir Barbouchi : «Sans la possibilité de se frotter à des sparring-partners étrangers, nos athlètes ne seront pas prêts pour les JO»
Mounir Barbouchi (à droite) en compagnie des membres de la sélection nationale lors d’un stage de préparation à Cuba.

À l’instar des autres sports de contact, la boxe continue de pâtir des répercussion de la pandémie de Covid-19. Obligés de poursuivre les entraînements au Maroc, à cause de la difficulté d’obtenir des visas et de  l’absence d’un protocole sanitaire qui accompagnerait les athlètes lors des déplacements à l’étranger, les pugilistes de la sélection nationale risquent de ne pas être prêts pour les prochains JO, s’ils ne se mesurent pas à des sparring-parnters d’autres écoles de boxe.
C’est dans ce contexte que le directeur technique de la Fédération Royale marocaine de boxe, Mounir Barbouchi, est monté au créneau, mardi, pour dénoncer «l’absence d’interlocuteur capable d’apporter des réponses et des solutions au dilemme de  l’organisation des déplacement et des préparations à l’étranger des athlètes durant cette période de pandémie».
Lors d’une communication téléphonique avec «Le Matin», le DTN a confié «qu’aucune des institution en charge du sport au Maroc, notamment la Commission du sport de haut niveau ou le Comité olympique national n’a apporté de réponses, parce qu’aucun protocole sanitaire propre aux déplacements à l’étranger des athlètes n’a encore été établi. C’est-à-dire que si on arrive à organiser un stage en Bulgarie ou en France par exemple, il n’y a pas de protocole à suivre au cas où un des athlètes serait contaminé par le coronavirus (rapatriement, prise en charge). J’ai essayé d’avoir des réponses sur ce sujet, mais on m’a seulement spécifié de rédiger une demande écrite et que la réponse se fera par courrier d’accompagnement ! Alors que normalement, il faudrait que les responsables se réunissent pour mettre une place un vrai plan à suivre», a indiqué  Barbouchi, tout en révélant qu’il avait posé un ultimatum aux instances en charge du sport nationale. «À 250 jours des Jeux, ce qui correspond au 15 novembre prochain, si je n’ai pas de sortie internationale, je ne garantis aucun résultat lors des prochains JO, parce que les athlètes ne seront pas prêts, d’autant que les autres pays en Asie, en Europe et en Amérique du Sud se préparent activement aux JO», a précisé le DTN. 

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