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Confronté à la dureté de la vie, à l’incompréhension des siens et parfois à leur mépris, Mourad, un jeune étudiant, lutte pour la préservation de sa dignité et de ses rêves… Les jours se succèdent en combats qu’il mène envahi par une inquiétude atroce : risquer, à tout moment, de céder. L’amour, la passion humaine des choses, parfois si simples et injustement inaccessibles, ravive son espoir. Jusqu’au moment où il a fallu trancher : partir ou rester ?
Mourad est le héros du nouveau roman de Mounir Ferram : «Quand plus rien ne te retient». Ce quatrième ouvrage de l’écrivain marocain est publié aux éditions Edilivre. Il
relate le vécu d’un étudiant marocain de condition sociale modeste, confrontant des situations complexes souvent dénuées de toute humanité : le mépris, l’incompréhension, l’injustice et l’hypocrisie d’une société de duplicités. À tout moment, des questionnements profonds et amers l’assaillent : continuer à croire en son espoir ou céder ? Vivre ici ou ailleurs ? Parfois juste oublier provisoirement, afin d’échapper à l’abattement…
Comme chacun des précédents livres de Mounir Ferram, cet ouvrage traite une thématique spécifique inspirée de la vie de tous les jours au Maroc.
L’écriture, selon l’auteur, est parfois l’émanation d’une réminiscence ou d’un destin collectif. «J’ai vécu cette expérience d’écriture, explique-t-il dans des dispositions de symbiose et de détachement. Les deux sont essentielles à l’écriture. Le recul est incontournable pour parvenir à ce fonds commun qui nous lie, tous, dans notre quête d’un sens à notre existence».
La sociologie et la psychologie caractérisent l’écriture profonde de ce roman. Elles servent de leviers de connaissance et de compréhension de la condition humaine, des formes de limitation et d’oppression qu’elles peuvent imposer à des jeunes marocains.
Toutefois, il n’y a aucunement de fatalité ni de déterminisme. La dignité et la volonté sont plus fortes et capables de transfigurer les territoires de l’impossible !
«L’écriture m’est une passion, affirme Mounir Ferram. Elle est consubstantielle à une forme de vivre librement, de doute et de remises en question nécessaires à notre équilibre humain. J’aime à ce sujet rappeler l’expression d’Henri Michaux : “J’écris pour me parcourir. Peindre, composer, écrire : me parcourir. Là est l’aventure d’être en vie.”»
Ce docteur et chercheur universitaire est un éternel épris des mots. Ce natif de Khouribga est passionné par l’écriture. Il tente de déchiffrer, dans l’altérité et la différence des cultures, la vie dans ses multiples expressions humaines. Une quête, certes, troublante mais captivante qu’il mène, avec passion, depuis plusieurs années.
Bibliographie de l’auteur
Le premier ouvrage de Mounir Ferram est un recueil de poésie «Ivresse des nuits» publié en 1995 par les Éditions Saint-Germain-Des-Prés.
L’auteur publie en 2009 «Les racines de l’espoir», Éditions L’Harmattan. Trois ans plus tard, il annonce à son public l’arrivée de son troisième livre «À Zagora», publié aux Éditions de l’Oliveraie, arrivé en librairie en 2012. Cette année, il répète l’expérience avec «Quand plus rien ne te retient».
