Le nouveau SG du PAM veut des membres «irréprochables» au bureau politique

Après la tenue de son quatrième congrès national (les 7, 8 et 9 février), qui a permis l’élection d’une nouvelle composition de son conseil national et l’élection d’un nouveau secrétaire général, le Parti authenticité et modernité (PAM) s’attelle à la constitution de son nouveau bureau politique. Les travaux du conseil national programmé le 7 mars prochain s’annoncent décisifs.
Ainsi, pour préparer le terrain dans ce sens, le nouveau secrétaire général, Abdellatif Ouahbi, insiste pour qu’on procède de manière transparente pour le choix des membres du prochain bureau politique. À cette fin, une commission dirigée par la présidente du conseil national, Fatimzahra Mansouri, a été constituée. Sa mission est de recevoir les CV des militants du parti souhaitant siéger au bureau politique. À cet égard, le nouveau chef du PAM insiste sur la nécessité pour les candidats de répondre à certaines conditions. Plus concrètement, il faut qu’ils soient irréprochables et qu’ils ne «trainent pas de casseroles». Selon notre source, «cette commission ne va pas valider les candidatures des personnes dont les noms ont été impliqués dans des irrégularités ou des dysfonctionnements au cours de leurs responsabilités politiques. Que ce soit au sein du parti, ses structures ou au sein du Parlement», a-t-elle expliqué. Autre élément clé de validation des candidatures : le respect du principe des incompatibilités. En effet, selon les statuts du PAM, il est illégal d’associer les responsabilités de membre du bureau politique et de secrétaire régional. Ce qui fait que certaines figures emblématiques du PAM doivent faire le choix entre l’une ou l’autre responsabilité.
Dans un autre registre, Abdellatif Ouahbi affirme qu’il est ouvert à toutes les candidatures, même celles émanant de ceux qui étaient favorables à tel ou tel autre clan au sein du parti avant le congrès. Il s’est aussi dit très ouvert pour les candidatures des femmes et des jeunes qu’il promet d’encourager. Mais le critère principal, en plus d’être irréprochable, est d’avoir les capacités et les compétences qu’il faut. Dans le même cadre, le nouveau secrétaire général a annoncé avoir reçu de nombreuses demandes de la part des mécontents qui avaient quitté le parti et qui souhaitent y revenir. Il annonce également sa volonté d’organiser les congrès des structures régionales du parti et de donner plus d’autonomie aux dirigeants régionaux pour mettre en œuvre les orientations décidées lors du dernier congrès. Il promet ainsi de leur accorder plus de latitude, mais tout en actionnant le principe de la reddition des comptes.