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Des œuvres d’une grande spiritualité poétique

La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc offre à voir, jusqu’au 7 mars, les «Connotations cosmiques» de Azdine Hachimi Idrissi. Le vernissage de l’exposition, le 27 février, a drainé une pléiade d’artistes, d’intellectuels et d’éminentes personnalités de tous les horizons.

Des œuvres d’une grande spiritualité poétique

Pour une exposition, c’en est une magnifique. Car les œuvres de Azdine Hachimi Idrissi ne manquent pas de séduire les plus fins connaisseurs. Un travail d’orfèvre plein de spiritualité, qui prête à la méditation et à la réflexion. On sent l’assiduité dans le travail par la sensibilité dans le feedback. Azdine nous plonge dans un cosmos à lui, tiré du vrai, mais avec l’âme de l’artiste, ses questionnements et sa philosophie sur cet univers infiniment grand, que Azdine exploite pour en extraire toute l’essence divine et chromatique en se posant des interrogations d’ordre métaphysique ou philosophique. Dans la continuité de sa recherche plastique, qui reflète ses préoccupations en tant qu’artiste, Azdine Hachimi Idrissi considère ces nouvelles créations comme des peintures qui représentent le Cosmos où un champ de recherches est exploité par le biais de la couleur, la forme et la technique. Une expérience et une réflexion qu’il a pu mettre sur toile, créant un dialogue spirituel avec l’observateur. Ce grand passionné de peinture est arrivé à mettre tout son savoir et ses connaissances au service de l’art pour offrir quelque chose de beau à contempler. C’est le fruit d’une recherche entreprise par l’artiste depuis de longues années sur le Cosmos. L’artiste a associé cet univers, avec ses étoiles et ses galaxies, à des éléments du patrimoine visuel, par exemple le zellige, donnant un prolongement spirituel, mystique et parfois ésotérique à ses œuvres. Selon l’écrivain est poète Khalil Hachimi Idrissi, «le doute ontologique est vraisemblablement le véritable moteur de sa création.  Un doute forcément humain qui interroge par les formes, les couleurs, les volumes… par l’art, la question centrale en philosophie, celle de la finitude. Une planète qui se consume, un humain contingent qui reviendra à son origine : le néant, et un monde éphémère». 
Tout cela dans une poétique extraordinaire amenant l’observateur à s’attarder devant chacune des toiles pour profiter au maximum de son âme spirituelle très apaisante. Sachant que d’une toile à l’autre, l’imaginaire change en rapport avec les couleurs inspirées par l’artiste, tantôt accentuées, sombres ou encore pastel, mélangées aux différentes formes géométriques, et donnant lieu à une diversification dans le travail de chaque tableau. 
D’où le style distingué de Azdine : ce peintre que la passion poursuit depuis une quarantaine d’années, en parallèle avec sa fonction d’enseignant de littérature à la Faculté des lettres et des sciences humaines à l’Université Hassan II de Casablanca. 

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