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La pandémie accentue la pollution plastique

La pandémie accentue la pollution plastique
Environ 0,5 kg de déchets est produit par jour et par lit dans les hôpitaux. Ph. DR

Gants, masques, équipements de protection individuelle, seringues... Ce sont autant de déchets potentiels qui viendront s’amonceler sur la montagne des 300 millions de tonnes de plastique produites dans le monde chaque année. Facteurs aggravants, selon la Banque mondiale, l’arrêt de l’activité économique mondiale a également touché le secteur du recyclage et l’effondrement du prix du pétrole qui a favorisé le recours au plastique dont «l’usage a augmenté par rapport à celui des résines recyclées, plus respectueuses de l’environnement, mais plus coûteuses». Même s’il est trop tôt pour quantifier l’effet de la Covid-19 sur la pollution plastique, la Banque mondiale consacre d’ores et déjà un milliard de dollars à des projets en cours dans le secteur de la gestion des déchets solides et de la prévention de la pollution plastique. En plus de ce montant, 2 milliards de dollars supplémentaires sont prévus pour financer d’autres opérations actuellement en préparation. «Nous veillons également à améliorer les conditions de travail des ramasseurs de déchets, à travailler avec les entreprises pour repenser la conception des produits et des emballages, et à promouvoir des politiques favorisant des marchés du recyclage plus durables et plus inclusifs», souligne l’institution. Pour mémoire et dès l’apparition du virus, le Programme des Nations unies pour l’environnement avait édité une publication scientifique et pratique couvrant tous les aspects des déchets médicaux liés à la pandémie. À en croire cet organisme onusien, une évaluation des données sur les taux de production de déchets dans le monde montre qu’environ 0,5 kg de déchets est produit par jour et par lit dans les hôpitaux. «La triste réalité mondiale est cependant qu’une énorme quantité de déchets médicaux, y compris les déchets générés par nos réponses à la pandémie, sont soit traités de manière impropre avec des technologies qui ne sont pas correctement entretenues, soit pas traités du tout», avait alors déploré Keith Alverson, directeur du Centre international de technologie de l’environnement du Programme des Nations unies pour l’environnement. 

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