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Parution du Rapport annuel sur la géopolitique de l’Afrique-2020

Le Policy Center for the New South vient de publier la troisième édition de son rapport annuel «la Géopolitique de l’Afrique». Cet ouvrage collectif, fruit de la collaboration de 17 experts africains, s’articule autour de quatre parties, une première consacrée aux régions, alors que les trois autres portent sur des volets thématiques comme la paix et la sécurité ou la politique et la gouvernance. À noter que le rapport a été réalisé dans un contexte pré-Covid-19, alors que le continent était loin de soupçonner la survenance d’une épidémie qui allait chambouler ses ambitions.

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La troisième édition du rapport annuel sur la géopolitique de l’Afrique-2020, réalisé par le Policy Center for the New South, vient d’être publiée. «Au moment où elle fêtait le passage à 2020, l’Afrique était loin de soupçonner que l’année à laquelle elle faisait ses adieux, aurait le funeste “privilège” de porter dans ses registres d’état civil la naissance d’un virus qui allait paralyser le monde, dans la première moitié de l’année suivante. C’est sur cette Afrique de l’année pré-Covid-19 que portent les différents articles du présent Rapport. Les uns, reflétant les espoirs, les ambitions et les projets africains et, les autres, s’attardant sur les craintes et les angoisses du continent», résument les rédacteurs du rapport. Il s’agit d’un ouvrage collectif (bilingue, anglais-français, de 170 pages) dirigé par le «Senior Fellow» Policy Center for the New South, Abdelhak Bassou, auquel ont contribué 17 experts, tous africains de différents horizons et de différentes générations. Les auteurs se sont penchés chacun sur un volet des faits ayant marqué, au cours de l’année 2019, le continent africain. À noter que ce Rapport sera complété, dans les prochains jours, par le «Rapport économique de l’Afrique», apprend-on. «Le rapport comporte un descriptif et un panorama de la géopolitique de l’Afrique durant l’année 2019. En ce qui concerne la ligne éditoriale de cet ouvrage, elle s’inscrit dans la droite ligne de celle du Policy Center for the New South qui place l’Afrique dans un Sud nouveau. Un Sud qui se prend en charge lui-même pour aller à la rencontre du monde dans un esprit de paix, de partenariat, de collaboration et de coopération», explique le coordonnateur du rapport, Abdelhak Bassou. En ce qui concerne la composition de l’ouvrage, elle est composée de quatre grandes parties, une première consacrée aux régions, alors que les trois autres portent sur des volets thématiques : la paix et la sécurité, les questions sociales et la politique et la gouvernance. En ce qui concerne les régions, le rapport aborde les régions de l’Est, de l’Afrique australe, de l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Il s’attache à mettre en valeur les faits et les aspects les plus en vue dans ces régions, explique Abdelhak Bassou. Il s’agit, par exemple, des élections présidentielles en Afrique de l’Ouest qui n’ont pas conduit à des crises majeures. En Afrique de l’Est, le rapport attire l’attention sur les tensions qui prolifèrent notamment dans la zone des Grands Lacs. Il est question aussi des problématiques de développement en Afrique australe ou le contraste existant entre richesse et conflits dans cette région. Dans le volet consacré à la question de paix et de sécurité, c’est le dossier sécuritaire dans la zone sahélo-sahélienne qui est traité, en plus de la réforme du secteur de sécurité ainsi que de l’inclusion de la femme africaine dans les opérations de paix et de sécurité. Dans le volet consacré aux questions sociales, le rapport analyse les effets du terrorisme sur les sociétés, les phénomènes d’inégalités et tous ce qui peut perturber la société africaine. En matière de politique et gouvernance, le document revient sur la lutte contre la corruption, les transitions dans les politiques africaines et, surtout, «la question de l’alternance politique qui constitue encore, dans certains pays d’Afrique, un souci qui est de mieux en mieux traité. Mais certaines choses restent quand même à régler à ce niveau et à réglementer», explique le coordonnateur du rapport. 

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