Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Saâd Eddine El Othmani salue la grâce exceptionnelle accordée par S.M. le Roi à 201 détenus africains étrangers, condamnés par les différents Tribunaux du Royaume

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion organise les 30 et 31 janvier le premier Forum africain des administrations pénitentiaires et de réinsertion sous la thématique «Vers une vision commune pour renforcer la coopération Sud-Sud et affronter les défis et contraintes de la gestion des institutions pénitentiaires». Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette rencontre vise à présenter l’expérience marocaine dans la gestion des affaires pénitentiaires sur les plans de la sécurité et de la réinsertion et échanger les expériences en vue d’unifier la gestion des défis sécuritaires et débattre des meilleures en matière de gouvernance pénitentiaire à l’échelle continentale.

Saâd Eddine El Othmani salue la grâce exceptionnelle accordée par S.M. le Roi à 201 détenus africains étrangers, condamnés par les différents Tribunaux du Royaume

Tracer une feuille de route africaine devant aboutir à l’amélioration de la gestion du secteur pénitentiaire aussi bien au niveau de la gouvernance, de la sécurité que des des programmes de réinsertion sociale des détenus, tel est l’un des principaux objectifs du premier Forum africain des administrations pénitentiaires et de réinsertion qui se tient à Rabat les 30 et 31 janvier 2020. Organisé par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion et placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement a choisi pour cette première édition la thématique «Vers une vision commune pour renforcer la coopération Sud-Sud et affronter les défis et contraintes de la gestion des institutions pénitentiaires».
En effet, à l’heure où l’Afrique fait face à de nombreux défis sécuritaires, les pays du continent sont appelés plus que jamais à renforcer leur coopération dans tous les domaines, particulièrement le volet sécuritaire et celui relatif au renforcement de la bonne gouvernance au niveau des structures correctionnelles à moyen et long termes, afin de garantir une meilleure réinsertion des détenus et lutter contre les phénomènes de la récidive ou de la radicalisation.

 «Le continent est confronté aujourd’hui, particulièrement la zone sahélo-saharienne, à de grands défis liés à l’émergence de réseaux terroristes qui s’activent dans le commerce illicite, notamment la traite des êtres humains et le trafic des armes et des substances illicites. Ces menaces sécuritaires transnationales pèsent sur la sécurité et la paix de plusieurs États africains et exigent une réponse coordonnée et articulée des États africains», souligne Mohammed Saleh Tamek, délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, dans un discours prononcé à l’ouverture de cette rencontre. La coopération était en effet le maître mot de la cérémonie d’ouverture de ce forum international. Les différents intervenants étaient unanimes à souligner l’importance du renforcement et de la consolidation de la coopération interafricaine et de l’unification de la gestion des défis sécuritaires communs, notamment à travers l’amélioration de l’insertion des détenus. À cet égard, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a plaidé pour un échange fructueux des expériences en vue d’unifier les méthodes et outils de gestion de ce secteur. «La coopération Sud-Sud est un fondement stratégique de la politique étrangère du Royaume. Cette constance relève de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui veille à renforcer les liens bilatéraux et multilatéraux que le Maroc a depuis toujours établis avec les pays du Sud. À cet égard, le secteur pénitentiaire constitue un domaine dans lequel le Royaume peut apporter son expertise et la mettre à disposition de ses homologues gouvernementaux et institutionnels africains», indique le Chef de l’exécutif.
Il faut dire que le Royaume a réalisé des avancées notables en matière de modernisation de son modèle d’organisation et de gestion de l’administration pénitentiaire. Il s’est ainsi doté depuis 2008 d’une délégation générale dont la mission principale consiste à humaniser les conditions d’incarcération, préparer les détenus à la réinsertion tout en garantissant leur sécurité et sûreté. D’ailleurs, ces objectifs représentent les premières priorités tracées par le Comité  exécutif contre le terrorisme au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme le souligne Lisa Letschert, représentante de ce Comité. Selon la responsable onusienne, un intérêt particulier est accordé au sein de ce Comité à la réinsertion sociale et économique des anciens détenus en vue de lutter contre leur recrutement par les groupes terroristes et extrémistes.
Il convient de souligner que le Maroc s’est démarqué par son modèle de gestion de la détention.  Ainsi, le programme de réinsertion mis en place par la Délégation générale a été conçu pour apporter à la fois le soutien psychologique, matériel et d’encadrement scientifique pour que le détenu puisse bénéficier des meilleures chances de réinsertion dans la société. 


Saâd Eddine El Othmani salue la Grâce exceptionnelle accordée par S.M. le Roi à 201 détenus africains étrangers

Intervenant hier à l’ouverture du premier Forum africain des administrations pénitentiaires et de réinsertion, organisé sous le thème «Vers une vision commune pour renforcer la coopération Sud-Sud et affronter les défis et contraintes de la gestion des établissements pénitentiaires», Saâd Eddine El Othmani a salué la Grâce exceptionnelle accordée par S.M. le Roi à 201 détenus africains étrangers, condamnés par les différents Tribunaux du Royaume, dans le cadre de la démarche humaine du Souverain et pour des raisons humanitaires au profit des détenus âgés ou souffrant de maladies. Pour le Chef du gouvernement, cette Grâce Royale est aussi un encouragement pour ceux qui ont fait preuve d’une bonne conduite et d’un bon comportement durant la période de l’exécution de leur peine, en respectant les lois et les normes mises en vigueur, a-t-il ajouté. 
Par ailleurs, M. El Othmani a affirmé que la gestion de la chose pénitentiaire et son développement s’inscrivent dans le cadre de la dynamique que connaît le Maroc à tous les niveaux, en l’occurrence la réforme du système de justice, qui puise sa référence dans le discours du Trône de 2008. 
Il a en outre indiqué que la politique pénale a été largement amendée à travers la modification du Code et de la procédure pénaux, ainsi que la loi relative à la gestion et au fonctionnement des établissements pénitentiaires, en droite ligne avec une approche globale qui tient compte des contraintes au niveau des établissements pénitentiaires, notamment le surpeuplement.

Lisez nos e-Papers