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Pedro Sanchez prête serment devant le roi Felipe VI

Le socialiste Pedro Sanchez a prêté serment mercredi comme Chef de gouvernement devant le Roi d’Espagne Felipe VI, au lendemain de son investiture par les députés à la tête d’une coalition inédite avec la gauche radicale de Podemos.

Pedro Sanchez prête serment devant le roi Felipe VI

Le secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Sanchez, a prêté serment, mercredi, comme président du gouvernement devant le Roi Felipe VI d’Espagne, au lendemain de l’approbation de son investiture par le Congrès des députés (Chambre basse du Parlement). Lors d’une cérémonie tenue au palais de la Zarzuela, M. Sanchez a juré de respecter la Constitution espagnole et de remplir fidèlement ses fonctions de Chef de gouvernement, avec loyauté envers le Roi, ainsi que de conserver le secret des délibérations du Conseil des ministres. M. Sanchez doit maintenant former son équipe, le premier gouvernement de coalition depuis la fin de la dictature franquiste en 1975. Selon des sources du PSOE, la composition du nouveau gouvernement sera annoncée la semaine prochaine. Le socialiste a réussi mardi à obtenir la majorité simple requise, plus de oui que de non, lors du second vote d’investiture, après le premier qui s’est déroulé dimanche dernier et durant lequel le Chef du gouvernement sortant n’avait pas obtenu la majorité absolue (176 voix).
Le PSOE et Podemos (extrême gauche) étaient parvenus à un accord pour former un gouvernement de coalition «progressiste». Le programme du nouveau gouvernement de coalition pour les quatre prochaines années est axé notamment sur la consolidation de la justice sociale, la mise en place d’un modèle économique durable, l’accélération de la transition écologique, le renforcement de la cohésion territoriale, la réforme du marché du travail, et la promotion de l’égalité des genres. Selon les analystes, la reconduction de M. Sanchez à la tête du gouvernement met fin à plus de huit mois d’impasse politique dans le pays, mais cette législature s’annonce compliquée. Le nouvel exécutif, qui ne pourra en effet compter que sur les 155 députés du PSOE et de Podemos, devra chercher des appuis à chaque fois qu’il voudra faire adopter des réformes et des lois, et en premier lieu le projet de budget pour 2020. La droite et l’extrême droite de Vox lui ont promis une opposition farouche. 
Elles sont vent debout contre l’accord passé par les socialistes avec le parti séparatiste catalan ERC qui s’est abstenu mardi pour permettre à M. Sanchez de l’emporter en échange d’une négociation entre les gouvernements central et catalan sur le «conflit politique» en Catalogne. «Sanchez n’aurait jamais gagné les élections s’il avait reconnu qu’il allait s’allier avec ces partenaires», assure le chef du Parti populaire (droite), Pablo Casado, parlant d’une «tromperie massive». 

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