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La première ébauche du plan d’action en préparation à Rome

La première ébauche du plan d’action  en préparation à Rome
«La dégradation de la nature est d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité», a rappelé Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de la Plateforme internationale de la biodiversité. Ph. DR

Jusqu’au 29 février à Rome, les négociateurs d’environ 135 pays vont examiner la première ébauche du plan d’action pour la sauvegarde de la biodiversité mondiale pour les prochaines décennies. La tâche incombe à la Convention sur la biodiversité biologique (CBD). «La dégradation de la nature est d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité», a rappelé Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Selon cette dernière, 75% des terres et 66% des mers ont été modifiées par les activités humaines. Un million d’espèces animales et végétales sont en danger de disparition. Plusieurs études tendent à montrer que le Maroc n’échappe malheureusement pas à cette situation. Dans le dernier numéro du The Policy Center for the New South, un think tank marocain, Hynd Bouhia, spécialiste des stratégies de développement durable 
qui a occupé plusieurs postes à la Banque mondiale à Washington et au Cabinet du Premier ministre à Rabat, rapporte que l’empreinte écologique s’est alourdie au Maroc. «Elle est passée de 1 à 1,47 hectare global (hag) par habitant, entre 1990 et 2010, alors que la bio-capacité, qui représente la surface productive par habitant, a diminué de 25% depuis 1960. L’auteur s’est également intéressé aux émissions marocaines de gaz à effet de serre dont le coût serait de 253 dirhams par tonne de CO2 émise. Le Maroc émet annuellement 100,5 millions de tonnes équivalent CO2. Parmi les objectifs de la réunion de Rome c’est d’avoir des aires protégées couvrant au moins 30% des zones terrestres et marines avec au moins 10% sous stricte protection, de réduire d’ici à 2030 d’au moins 50% la pollution par les fertilisants, utilisés en agriculture. 

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