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La première étape a démarré aux États-Unis

La première étape a démarré aux États-Unis
Grâce aux nouvelles plantations et à une meilleure gestion des forêts, le taux de déforestation montre un ralentissement sur les trois dernières décennies. Ph. ONU

American Forest Foundation, Bank of America, Mastercard ou encore Microsoft, qui font partie des 26 Organisations américaines, ont lancé, en fin de semaine, la première étape du programme «1t.org» qui prévoit la plantation d’un milliard d’arbres à travers le monde. Le Forum économique mondial, à l’origine de cette initiative, cite des études selon lesquelles les arbres peuvent réduire les températures de 9 °C et les coûts énergétiques de 7,8 milliards de dollars par an. «Aux États-Unis, qui ont lancé la première étape de ce programme, chaque million de dollars investi dans la plantation d’arbres et d’autres activités de restauration forestière crée près de 40 emplois.
À l’échelle mondiale, la gestion durable des forêts créerait 230 milliards de dollars d’opportunités commerciales et 16 millions d’emplois dans le monde d’ici 2030», rapporte le Forum économique mondial. «1t.org» est conçue pour soutenir la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes 2021-2030. Dirigée par le Programme des Nations unies de l’environnement et la FAO, cette initiative offre une plateforme pour les gouvernements, entreprises et la société civile pour la restauration des forêts. Selon l’ONU, la perte de biodiversité et des services écosystémiques due à la dégradation des terres représente plus de 10% du produit intérieur brut mondial. «Nous avons constaté une énergie et un enthousiasme énormes pour conserver et restaurer nos forêts», a déclaré Justin Adams, directeur des solutions basées sur la nature au Forum économique mondial. Dans son étude «Situation des forêts du monde 2020», la FAO rapporte que le taux de déforestation montre un ralentissement sur les trois dernières décennies. Durant la période 2015-2020, le rythme de déforestation a été estimé à 10 millions d’hectares par an, contre 16 millions d’hectares par an dans les années 1990. 

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