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Jeudi 28 Mars 2024
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La préparation de l’équipe nationale perturbée par les caprices des clubs

Houcine Ammouta doit composer en ménageant les intérêts des clubs et ceux de la sélection nationale des joueurs locaux. L’entraîneur national, qui avait programmé un stage de préparation du 10 au 13 février, a dû le déprogrammer en raison du refus de certains clubs de libérer les joueurs. Le doute persiste également sur le stage de la semaine prochaine. De quoi perturber la sélection nationale A’ qui devra défendre son titre de champion d’Afrique du 4 au 25 avril au Cameroun.

La préparation de l’équipe nationale perturbée par les caprices des clubs

La préparation de l’équipe nationale A’ pour le Championnat d’Afrique des joueurs, prévu du 4 au 25 avril au Cameroun, est perturbée par l’entêtement de certains clubs, notamment de Casablanca, qui refusent de mettre leurs joueurs à la disposition de l’entraîneur national Houcine Ammouta. Ce dernier avait programmé un stage du 10 au 13 février, mais a dû le déprogrammer en raison du refus de ces clubs de libérer leurs joueurs. Tout cela parce que certains mettent en avant les intérêts de leur équipe avant celui de la sélection nationale. Le stage que le sélectionneur a l’intention d’organiser la semaine prochaine est également menacé. Pour le moment, Ammouta préfère jouer la carte de l’apaisement avec les clubs en espérant que ces derniers finiront par mettre en avant l’intérêt général, à savoir la sélection nationale. Pour le moment, la FRMF semble fermer les yeux sur les agissements de ces clubs, alors qu’elle dispose d’un arsenal juridique qui lui permet de sanctionner les équipes, voire les joueurs qui refusent de rejoindre la sélection nationale. Dans ces conditions, et à moins de deux mois du coup d’envoi du CHAN, il est compliqué pour l’équipe nationale de bien préparer ce rendez-vous où elle devra défendre son titre.
Face à l’intransigeance de certains clubs, Ammouta a même ramené la durée des stages à trois jours au lieu de cinq, afin de permettre aux joueurs de regagner leur club dès mercredi dans l’après-midi. Et pourtant, certains clubs ne veulent toujours pas libérer leurs joueurs. Qu’en pense la Fédération Royale marocaine de football, qui préfère jusqu’à présent se murer dans le silence ? 

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