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Présentation au ministre El Ferdaous d’un dossier détaillé pour la relance du secteur

La Confédération marocaine des organismes artistiques et culturels professionnels, , a tenu, récemment, une réunion avec le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Othman El Ferdaous, où furent soulevés plusieurs points concernant les domaines du cinéma, de l’audiovisuel, des industries techniques, des arts dramatiques, de la musique, du chant et de la danse.

Présentation au ministre El Ferdaous d’un dossier détaillé  pour la relance du secteur
Moulay Ahmed El Alaoui Ph. DR

La rencontre de la Confédération marocaine des organismes artistiques et culturels professionnels avec le ministre de la Culture, Othman El Ferdaous, a été une opportunité pour les représentants de chaque pôle de donner une description détaillée de l’organisme qu’ils représentent, notamment le Syndicat marocain des professions musicales, présidé par Moulay Ahmed El Alaoui, le Syndicat libre des musiciens marocains, dirigé par Mahmoud Al Idrissi, l’Union marocaine des professions dramatiques, par Abdelkébir Rgagna, la Chambre marocaine des producteurs d’audiovisuel, avec Bouchta Ibrahimi, la Chambre marocaine des producteurs de films, par Jamal Souissi, la Chambre marocaine des distributeurs de programmes audios et audiovisuels, représenté par Ibrahim Aït Benissen, la Chambre marocaines des fournisseurs du matériel technique, par Omar Benhammou Kamili, et l’Union des festivals internationaux de cinéma, avec Abdelhaq Mantrech.
«Cette réunion vient suite aux entrevues déjà réalisées avec chaque organisme, du fait que chacun de ces arts a ses particularités et spécificités. En effet, il aura fallu présenter tout cela au ministre avant de demander une rencontre générale où nous avons présenté les grandes lignes d’une stratégie artistique et culturelle pour notre pays. Et ce suite à un exposé détaillé de chaque pôle artistique. Nous avons aussi tenu à donner des mesures pratiques, réalistes et réalisables, que ce soit dans les circonstances actuelles liées à la pandémie du Covid-19, ou celles en relation avec certains problèmes structurels, pour une organisation adéquate du secteur culturel et artistique», souligne le compositeur Moulay Ahmed El Alaoui, qui n’a pas manqué d’ajouter que le confinement sanitaire avait un impact négatif sur tout le secteur.
«Tout le monde sait que cette pandémie a entraîné à une paralysie totale du secteur et touché de très près les professionnels, toutes disciplines confondues», indique-t-il, précisant par la même occasion que le ministre El Ferdaous a manifesté un grand intérêt et suivi attentivement ce qui a été déclaré dans les différents exposés, présentés avec méthodologie et étayés de données statistiques. «C’est avec les données de chaque pôle que nous avons pu élaborer un document de référence pour tout le secteur, qui met en relief un diagnostic de la situation avec un modèle structurel des divers domaines culturels», explique M.El Alaoui. Vu l’importance des doléances soumises par la Confédération et tout ce qu’elles nécessitent comme procédures et mesures à prendre aux dimensions juridiques, administratives et financières, le ministre a promis d’étudier personnellement ce document, puis de tenir une autre réunion pour présenter ses suggestions à ce sujet.
À ce propos, Moulay Ahmed Alaoui rappelle que «tous ces acquis que nous avons entre les mains ne sont pas venus comme ça. Mais c’est le fruit d’un long travail de militantisme et d’efforts avec les gouvernements qui se sont succédé et avec lesquels nous avons tenu un dialogue transparent pour présenter les problèmes et les besoins du secteur, et ce depuis les années 1990. Notre combat a débuté avec les anciens ministres feu Larbi messari, puis Mohamed Achaari qui étaient des hommes de dialogue et avec lesquels le message passait facilement. 
Ainsi, la reconnaissance du créateur a commencé avec la carte de l’artiste. Puis on s’est lancé dans la structuration du domaine avec l’octroi de la couverture sociale, par le biais de la Coalition marocaine pour l’art et la culture. Ensuite, on s’est penché, en 2010, avec le ministre Naciri, sur le Bureau marocain des droits d’auteur. Donc, il y avait plusieurs chantiers dont nous avons fait le suivi avec les ministres et qui ont été concrétisés après». Et d’ajouter qu’avec la formation de cette Confédération, «dont chacun des organismes pouvait se diriger lui-même, vu ses spécificités selon la discipline pratiquée, nous nous unissons tous autour des grandes lignes qui nous rassemblent. Et c’est là où nous avons des propositions communes qui peuvent aller avec les divers pôles. Mais c’est au ministère de lancer l’industrie culturelle. On est là pour donner des projets réalistes et réalisables», renchérit Moulay Ahmed El Alaoui. 

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