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Ce que prévoit le règlement et à qui incombe la responsabilité ?

Dans la missive adressée par le Raja de Casablanca à la LNFP pour justifier son refus de disputer la rencontre face au DHJ, ou plutôt sa requête pour reporter le match, le directeur administratif des Verts évoque l’article 21 du «règlement des compétitions de la FRMF» qui assure que «le match de rattrapage est programmé 3 jours francs au moins après la date du match interclub», soit 72 h, ce qui n’est pas le cas pour le match DHJ-RCA. L’article 20 du même règlement stipule, par ailleurs, que la décision de programmation ou de déprogrammation du match incombe à la LNFP. Celle-ci ne nécessite donc aucunement l’aval du DHJ, comme l’a déclaré le président de la Ligue, Saïd Naciri, lundi sur les ondes d’une radio.

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Estimant que la loi est de son côté et qu’il doit ainsi prendre le risque de subir des sanctions pour ensuite faire valoir ses droits auprès des instances nationales ou éventuellement internationales, selon les propos de son porte-parole, Saïd Ouahbi, le Raja a clairement choisi l’escalade face à la Ligue nationale du football professionnel. Les raisons qui motivent cette décision ont d’abord été énumérées dans la lettre adressée par le club à la LNFP à la date du 26 décembre 2019.
Le Raja compte donc sur l’application du «règlement des compétitions de la FRMF» dans son article 21, celui des «Dispositions applicables aux matches de rattrapage des équipes disputant une compétition internationale». Ledit article stipule clairement que le match de rattrapage (dans ce cas-là la mise à jour de la neuvième journée de la Botola D1 DHJ-Raja) doit être «programmé 3 jours francs au moins après la date du match interclubs», soit 72 h.
L’article 16 du même règlement, lui, énumère les compétitions internationales auxquelles participent les clubs marocains et évoque la «Ligue des champions arabe UAFA», ce qui va à l’encontre des déclarations du membre de la LNFP, Adil Touijer, dimanche dernier. Le refus du Raja de jouer l’exposera donc aux dispositions du code disciplinaire de la FRMF dans ses articles 67, 68 et 109 : les Verts devraient perdre la rencontre sur le score de 3-0, avec le retrait d’un point de leur total en Botola D1 et une amende à partir de 10.000 DH. Une bataille juridique devrait ensuite être engagée entre le club et la LNFP, qui commencera sur le plan national et pourrait se poursuivre au Tribunal arbitral du sport (TAS).

La LNFP se défausse de sa responsabilité !
Lundi sur les ondes d’une radio marocaine spécialisée, le président de la LNFP, Saïd Naciri, assurait que le problème opposait le Raja au DHJ, qui refuse de reporter le match. Un argument sans aucun fondement, au vu de l’article 20 du règlement des compétitions de la FRMF : «La décision de déprogrammation ou du report d’une ou plusieurs rencontres de coupe ou d’un championnat est du ressort de la Structure organisatrice de la compétition». La LNFP devait donc assumer ses responsabilités et trancher, et non se réfugier dans le mutisme pour ne se manifester que le 6 janvier, soit 24 h seulement avant le match.
La Ligue nationale du football professionnel devait aussi prévoir que la participation du Raja sur deux fronts (Ligue des champions et Coupe MohammedVI) allait compliquer son calendrier et devait s’investir pour trouver des solutions et non abandonner le club à son sort. Dans ce sens, voici ce que dit l’article 16 du règlement des compétitions de la FRMF : «Le choix de la représentation des clubs marocains en compétitions UNAF et UAFA est du ressort du Comité directeur de la FRMF après avis du Bureau exécutif de la LNFP qui tiendra compte des contraintes de calendrier et de l’impossibilité pour une équipe de participer à deux compétitions». 

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