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Les principales recommandations de L’Agence internationale de l’énergie

Le secteur de la sidérurgie arrive au premier rang des émissions de CO2 et au deuxième de la consommation d’énergie dans le secteur de l’industrie lourde. Pourtant, la réduction de ces émissions s’avère des plus difficiles. L’Agence internationale de l’énergie vient de publier la feuille de route pour une meilleure maîtrise de telles émissions.

Les principales recommandations de L’Agence internationale de l’énergie
La filière de l’acier est actuellement le plus gros consommateur industriel de charbon, qui fournit environ 75% de sa demande d’énergie. Ph. DR

Le secteur de l’acier est actuellement le plus gros consommateur industriel de charbon, qui fournit environ 75% de sa demande d’énergie. Dans différents rapports, l’Agence internationale de l’énergie  (AIE) a mis l’accent sur la difficulté technologique que rencontrent les filières de l’acier et du fer pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, directement responsable de 2,6 gigatonnes d’émissions de dioxyde de carbone par an, soit 7% du total mondial du système énergétique et plus que les émissions de tout le fret routier au long cours, affirme l’Agence basée à Paris.
«Le secteur de l’acier est actuellement le plus gros consommateur industriel de charbon, qui fournit environ 75% de sa demande d’énergie (…) l’acier est l’un des matériaux les plus recyclés au monde» constate l’AIE. Afin d’atteindre les objectifs mondiaux de neutralité carbone d’ici 2050, l’AIE vient de publier sa feuille de route qui permettrait aux filière de l’acier et du fer de se mettre en adéquation avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En premier lieu, l’intensité énergétique moyenne des émissions directes de CO2 de l’acier devra baisser de 60% d’ici 2050, à 0,6 tonne de CO2 par tonne par rapport aux niveaux actuels qui sont de 1,4 tonne de CO2 par tonne d’acier produite. De plus, l’application d’une série de mesures d’efficacité des matériaux le long des chaînes d’approvisionnement réduirait la demande mondiale d’acier d’environ un cinquième en 2050, par rapport aux projections de référence. Selon l’AIE, et à la même échéance, la demande mondiale d’acier devrait augmenter de plus d’un tiers. Ces mesures sont liées à la prolongation de la durée de vie des bâtiments et l’amélioration des rendements de fabrication. Le recours à l’hydrogène comme source d’énergie propre, le captage du CO2, la bioénergie et l’électrification directe constituent des moyens de réduire considérablement les émissions dans la fabrication de l’acier. «L’hydrogène et le captage et la réutilisation du CO2 représentent ensemble environ un quart des réductions d’émissions cumulées dans le scénario de développement durable», rapporte l’AIE. Enfin, l’Agence met l’accent sur les technologies nouvelles qui ne sont, pour l’heure, qu’au stade expérimental : «Parmi les réductions d’émissions cumulées jusqu’en 2050 dans le scénario de développement durable, 30% proviennent de technologies de fabrication de l’acier qui sont aujourd’hui au stade de la démonstration ou du prototype». 

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