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C’est l’ancien joueur du Maghreb de Fès et du WAC Achraf Bencharki qui a offert la victoire au club égyptien en catapultant de la tête le ballon au fond des filets du portier Anas Zniti (18e). Un but semblable à celui encaissé par le Raja lors de la dernière journée de la Botola face à l’AS FAR par Joseph Gnadou, oublié au second poteau. Achraf Bencharki a été de la même façon oublié au deuxième poteau et a pris son temps pour ajuster Anas Zniti. Ce but a douché les ardeurs des joueurs du Raja qui avaient pourtant bien commencé le match, puisqu’à la huitième minute un coup franc joué en deux temps entre Mohsine Moutouali et Abdelilah Madkour est capté par le gardien zamalkaoui, Abou Jabal.
Les joueurs du Raja, éprouvés physiquement, ont essayé de revenir au score, mais sans succès. Ben Malango, en chef de file de l’attaque du Raja, a multiplié les offensives pour les Verts, mais la défense du Zamalek était bien en place. Rahimi est passé tout près d’égaliser, mais sa reprise de la tête a été déviée difficilement en corner par le gardien Abou Jabal. C’est en seconde mi-temps, plus précisément lors des 20 dernières minutes, que le Raja a réussi à hisser son niveau et à faire le siège de la défense du Zamalek. Rahimi, Abdelilah Hafidi et même l’entrant Anas Jabroun étaient à deux doigts de trouver la faille dans la défense des Égyptiens, mais à chaque fois une jambe, la tête d’un défenseur ou le gardien s’interposaient.
Solidaires, les joueurs du Zamalek ont réussi le coup parfait à Casablanca en repartant avec une victoire précieuse. Il faut reconnaître que l’arbitre camerounais Alyoum a oublié de siffler un pénalty évident en faveur des hommes de Jamal Sellami. Pour espérer aller en finale, le Raja doit impérativement s’imposer en Égypte, comme il l’avait fait en 2005 en huitième de finale de la Coupe arabe. Battu à l’époque 0-2 au complexe sportif Mohammed V, les Verts sont allés s’imposer sur le score de 3 à 0 au Caire et se qualifier en quart de finale. D’ailleurs, c’est le Raja qui avait remporté le titre face à autre club égyptien, ENPPI.
Déclarations
Jamal Sellami, entraîneur du Raja
«Nous avons encore une chance au match retour»
«Je crois que nous méritions au moins un match nul. Je remercie mes joueurs, car ils ont tout donné, malgré les conditions difficiles. Je ne peux blâmer aucun joueur aujourd’hui et nous étions la meilleure équipe sur le terrain durant tout le match. Nous avons encore une chance au match retour au Caire et je crois que nous sommes encore capables d’atteindre la finale.»
Jaime Pacheco, entraîneur du Zamalek
«Rien n’est encore gagné, il faut rester concentré sur le match retour»
«Mes joueurs ont joué selon mes instructions et nous avons obtenu un bon résultat à l’extérieur. Nous étions épuisés à cause des nombreux matchs nationaux disputés en peu de temps, mais nous avons été assez courageux pour remporter ce match ce soir. Rien n’est encore gagné, il faut rester concentré sur le match retour et atteindre notre objectif en allant jusqu’à la finale.»
