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Rencontre autour de la relance du secteur touristique

Rencontre autour de la relance du secteur touristique
Une rencontre a été organisée, mercredi à Essaouira, à l’initiative du Conseil provincial du tourisme (CPT) et de la Délégation provinciale du tourisme, en coordination avec la Direction provinciale du travail et de l’insertion professionnelle, afin de discuter des effets socio-économiques de la crise sanitaire induite par la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus et des propositions de solutions pour assurer une meilleure relance de l’activité touristique à l’échelle provinciale. Cette réunion, qui a connu la participation des différents acteurs et opérateurs du secteur touristique au niveau de la province, s’inscrit dans le cadre de la politique de communication prônée par les parties concernées à l’échelle provinciale pour être à l’écoute des questionnements, des doléances et des revendications des professionnels de ce secteur névralgique de l’économie nationale, s’activant dans plusieurs domaines. Elle s’est déroulée en présence du président du CPT, Redwane Khanne, du délégué provincial du tourisme, Mouhsine Chafaï El Alaoui, et du directeur provincial du travail, El Houcine El Hanine.

Cette rencontre a ainsi offert l’opportunité d’engager un dialogue franc et constructif autour de la situation délicate que traversent les entreprises touristiques ainsi que les employeurs et les salariés de ces entités, notamment en cette conjoncture exceptionnelle engendrée par le Covid-19. À cet égard, les différents intervenants ont évoqué une panoplie de solutions pratiques à même de sauvegarder les postes d’emploi dans ce secteur tout en veillant à préserver les droits des salariés, d’assurer la continuité des services des entreprises touristiques et de garantir une reprise optimale de leurs activités.

Dans ce sens, ils ont abordé l’article 185 du Code du travail qui stipule que «l’employeur peut réduire la durée normale du travail pour une période continue ou interrompue ne dépassant pas 60 jours par an, après consultation des délégués des salariés et, le cas échéant, des représentants des syndicats au sein de l’entreprise en cas de crise économique passagère ayant affecté l’entreprise ou de circonstances exceptionnelles involontaires», sachant que «le salaire est payé pour la durée effective de travail et ne peut, en aucun cas, être inférieur à 50% du salaire normal, sauf dispositions plus favorables pour les salariés».

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