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Les sections féminines des partis de la Koutla se mobilisent pour la promotion des droits des femmes

Les organisations féminines des partis de la Koutla ont saisi l’occasion de la Journée de la femme pour publier un communiqué commun à travers lequel elles appellent le gouvernement à appliquer le principe constitutionnel de la parité.

Les sections féminines des partis de la Koutla se mobilisent pour la promotion des droits des femmes

Les femmes des partis politiques de la Koutla réussiront-elles là où l’Istiqlal, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont échoué, en redonnant une nouvelle vie à cette alliance ? En tout cas, les sections féminines de ces partis ont mis la main dans la main à l’occasion de la célébration de la Journée de la femme et ont émis une série de revendications à travers un communiqué commun publié le weekend passé. À travers ce document, les trois sections laissent entendre que le 8 mars est une journée pour la revendication des droits des femmes et non pas une journée de fête pour les femmes. «Nous renouvelons notre détermination pour la lutte commune défendant les droits des femmes en tant que prélude principal à la réalisation du développement et de la démocratie dans notre pays», soulignent-elles dans le communiqué commun.
Ainsi, elles saisissent cette occasion pour insister, «avec beaucoup de regret et d’indignation», sur les régressions enregistrées au niveau des droits des femmes et leurs acquis. «Des acquis qu’elles ont réalisés après de longues et pénibles luttes des forces nationales démocratiques vives. Nous enregistrons également les formes d’injustices, de précarité et d’exclusion dont souffre la femme marocaine, quelle que soit son appartenance sociale, territoriale ou de classe», dénoncent-elles à travers ce communiqué. Elles considèrent ces régressions comme étant inadmissibles, au regard de ce que connaît le pays en termes de transformations sociales profondes qui ont placé la femme marocaine dans des fonctions importantes lui permettant ainsi de participer à tous les chantiers de développement et de construction institutionnelle du pays.
C’est cette situation qui pousse les trois formations féminines à mettre la main dans la main pour poursuivre la lutte commune pour la défense de l’égalité en vue d’un «mouvement féminin fort, influant et mobilisateur», est-il précisé dans le communiqué. Ainsi, les trois formations appellent le gouvernement à finaliser et poursuivre le cadre législatif et de le réviser et même de l’amender pour le rendre en conformité avec l’esprit de l’égalité prévue dans la Constitution et pour être conforme aux engagements d’ordre international. «Étant conscientes que le dossier de la femme est une affaire qui fait partie du combat général pour la démocratie, la dignité, la justice et l’égalité, nous exigeons donc de lui consacrer une approche intégrée. C’est pour cela que nous demandons à accorder aux femmes une autonomie sur le plan économique, politique, social et culturel et d’instaurer, de manière systématique et obligatoire, l’approche genre au niveau de toutes les politiques publiques pour arriver à une société où s’applique la parité et l’égalité», ont-elles recommandé. 

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