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Soutien renouvelé à la marocanité du Sahara et à l’Initiative d’autonomie dans les provinces du Sud

Plusieurs pays ont exprimé devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU leur soutien à la marocanité du Sahara et à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, ainsi qu’à l’initiative d’autonomie comme base à toute solution réaliste à ce différend régional. Ils ont également appelé à la poursuite du processus de négociations en cours pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

Soutien renouvelé à la marocanité du Sahara et à l’Initiative d’autonomie dans les provinces du Sud

La Côte d’Ivoire renouvelle son appui à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara
La Côte d’Ivoire a réaffirmé, vendredi devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son appui à l’initiative de large autonomie au Sahara proposée par le Maroc qui «vise à parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable, basée sur le réalisme, telle que recommandée par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité». Intervenant devant les membres de la Commission, l’ambassadeur représentant permanent adjoint de la Côte d’Ivoire à l’ONU, Desire Wulfran Ipo, a également tenu à saluer le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par le Maroc depuis 2015 «en vue d’une autonomisation politique, économique, sociale et culturelle de la population» de la région du Sahara marocain.
Le diplomate ivoirien a également souligné que «la paix et la stabilité dans la région du Sahel dépendent en grande partie du règlement définitif du différend sur le Sahara», affirmant qu’«une issue politique acceptée par tous à cette question, offrirait des perspectives de coopération plus large aux États de la région, dans le cadre de l’Union du Maghreb arabe». Il a, à cet égard, renouvelé le plein soutien de la Côte d’Ivoire au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies, saluant la détermination de l’ONU à trouver «une solution politique mutuellement acceptable et négociée, fondée sur le réalisme et un esprit de compromis, comme l’ont recommandé les 16 résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007», notamment la résolution 2494.
Le diplomate ivoirien a également salué «la bonne tenue en Suisse de deux tables rondes» sur la question du Sahara marocain, «qui ont enregistré la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, et du polisario», notant avec satisfaction «leur engagement à prendre part à une troisième table ronde». À la lumière de ces avancées, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire exhorte «les parties prenantes à maintenir cette dynamique positive et souhaite que le prochain Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara inscrive ses actions dans la continuité de celles de son prédécesseur».

Le Koweït relève la pertinence de l’initiative d’autonomie
De son côté, le Koweït a réitéré également, vendredi devant la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien à l’initiative d’autonomie en tant que «choix constructif pour parvenir à une solution acceptable par l’ensemble des parties» au différend régional artificiel sur le Sahara marocain. Dans son intervention devant la Commission, le représentant de l’État du Koweït a insisté sur «la nécessité de respecter l’unité et la souveraineté du Maroc», rappelant la position unifiée des États du Golfe concernant la question du Sahara «exprimée lors du sommet Maroc-pays du Golfe à Riyad le 20 avril 2016».
À cet égard, le diplomate koweïtien a exprimé le souhait qu’une solution à la question du Sahara marocain puisse intervenir «le plus tôt possible, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionale», tout en réitérant le soutien du Koweït aux efforts des Nations unies, son Secrétaire général et son Envoyé personnel «qui ont facilité la tenue de deux tables rondes des parties concernées par la question du Sahara en décembre 2018 et mars 2019». Il s’est également félicité de «la participation à ces deux tables rondes du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du polisario, conformément aux résolutions 2414 et 2440 du Conseil de sécurité», mettant en avant l’esprit positif ayant marqué ces deux rencontres qui «visent à aboutir à une solution politique mutuellement acceptable par l’ensemble des parties concernées par la question du Sahara».
Le diplomate koweïtien a aussi salué l’élan positif créé par ces deux tables rondes, en ce sens qu’elles constituent «l’unique moyen vers une solution politique consensuelle», tout en se félicitant que «les quatre parties concernées» par ce différend régional ont accepté de se réunir dans le cadre d’une troisième table ronde, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

Le Sénégal réaffirme son soutien à la marocanité du Sahara
Le Sénégal a réaffirmé lui aussi, vendredi devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien de longue date à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie comme solution pragmatique à ce différend régional artificiel. «Comme solution de sortie de crise pragmatique, ma délégation réitère son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie dans la région du Sahara qui repose sur l’édification d’une société démocratique et moderne, fondée sur l’État de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social dans le respect de la souveraineté du Royaume», a souligné la représentante du Sénégal à cette réunion.
«En tant que Communauté internationale, nous devons nous aligner derrière le Secrétaire général des Nations unies, son prochain envoyé personnel, une fois nommé, et le Conseil de sécurité, dans le processus de recherche d’une solution politique négociée et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en gardant à l’esprit le potentiel inestimable d’une issue définitive à ce différend, non seulement en termes de coopération et de développement, mais aussi de prise en charge des importants défis qui se posent à la région et au Sahel», a souligné la diplomate sénégalaise. Une telle solution «permettrait également de trouver une issue heureuse et définitive à la situation humanitaire dans les camps de Tindouf», a-t-elle ajouté.

La Gambie réaffirme son appui à l’initiative d’autonomie et à l’intégrité territoriale du Maroc
Même son de cloche du côté de l’ambassadeur représentant permanent de la Gambie à l’ONU. Le diplomate gambien a en effet réaffirmé devant la quatrième Commission, son soutien à la marocanité du Sahara et son «ferme appui» à l’initiative d’autonomie, qui constitue une solution «sérieuse et de compromis» pour ce différend régional. «La Gambie réaffirme son ferme appui à l’Initiative marocaine d’autonomie, qui, pour nous, constitue une solution de compromis sérieuse et viable pour résoudre ce différend régional et contribuer à terme à la sécurité et à la stabilité de la région du Sahel», a déclaré M. Lang Yabou. M. Yabou a affirmé que son pays estime que l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007 répond également aux normes internationales et au principe d’autodétermination.
Le diplomate gambien a également souligné que «toute discussion crédible sur le Sahara marocain doit prendre en considération la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc, en particulier dans l’élaboration d’une approche constructive et durable pour résoudre ce différend». «La Gambie reconnaît les efforts crédibles fournis par le Royaume du Maroc à cet égard et se tient prête à appuyer ses efforts dans la quête de la paix et de la stabilité dans la région», a assuré M. Yabou, faisant observer devant la Commission que la Gambie a inauguré le 7 janvier dernier un «consulat général dans la ville marocaine de Dakhla, en vue de renforcer les relations diplomatiques entre la Gambie et le Maroc».
«Nous continuons d’encourager toutes les autres parties prenantes (…) à fournir des efforts positifs pour mener plus avant le processus politique en cours», a encore déclaré le diplomate gambien, soulignant que la tenue des deux tables rondes de Genève, avec la participation de toutes les parties concernées (Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario) constitue «un développement positif». Il s’est aussi déclaré encouragé par l’accord donné par l’ensemble des participants pour se réunir pour une troisième table ronde similaire. 

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