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Le statu quo prédomine dans les préparatifs des prochaines échéances électorales

Les acteurs politiques affirment que les concertations au sujet des préparatifs des prochaines élections n’ont pas avancé depuis le mois d’octobre dernier. Ils qualifient d’infondées les informations qui laissent dire que la date des prochaines élections est fixée pour le mois de juin prochain.

Le statu quo prédomine dans les préparatifs  des prochaines échéances électorales
Ph. Saouri

«Non, il n’y a eu aucun accord au sujet de la date de la tenue des prochaines échéances électorales». C’est ce que nous ont confirmé de nombreux acteurs politiques qui suivent, au nom de leurs formations politiques, l’état d’avancement du dossier des préparatifs des prochaines élections. Ils affirment tous que, depuis les dernières séances qui ont eu lieu au cours du mois d’octobre avec le ministre de l’Intérieur dans le cadre des concertations au sujet des prochaines échéances électorales, il n’y a plus de visibilité concernant ces échéances. Les acteurs politiques sont dans l’attente et certains parlent d’arrêt des concertations.
En tout cas, les formations politiques estiment que la question de la date sera certainement traitée au sein du Parlement quand un projet de loi à ce propos sera déposé. Ces affirmations sont exprimées en réponse aux informations qualifiées d’infondées et qui parlent de la fixation de la date des prochaines échéances électorales au mois de juin prochain. «Pour l’instant, c’est le statu quo. Il n’y a rien de nouveau par rapport aux préparatifs des prochaines élections», affirme Abdeljabbar Rachdi, membre du comité exécutif du Parti de l’Istiqlal.
«Je pense que certains partis sont d’accord sur un agenda qu’ils souhaitent voir se concrétiser et ce sont eux qui sont derrière ce ballon d’essai lancé», commente Chakir Achahbar, président du Parti du renouveau et de l’équité (PRE). La date de la tenue des élections n’a pas encore été discutée, insiste-t-il. «Les concertations qui ont lieu, il y a quelques mois, ont plus porté sur le mode du scrutin et les autres modalités de l’organisation des prochaines élections. C’est vrai, lors de ces concertations, des formations politiques avaient proposé que les élections communales, régionales et législatives aient lieu le même jour. Mais cette option doit  être discutée, car elle exige de remplir un certain nombre de conditions et nécessite une certaine organisation sur le plan technique», explique-t-il. Et notre interlocuteur de se demander s’il va y avoir, dans le cas d’une telle éventualité, un seul bulletin de vote ou plusieurs ? Il faut examiner, dit-il, comment rendre cela possible sur le plan technique et comment le rendre compréhensible et facile pour les électeurs… «Donc cela nécessite encore beaucoup d’échanges et de débat sur la question », soutient Chakir Achahbar. Pour lui les discussions au sujet des élections sont à l’arrêt depuis presque trois mois. «Le ministère de l’Intérieur a d’autres priorités et il est occupé par la gestion des problèmes relatifs à la pandémie de Covid 19», estime-t-il.
Il est à rappeler que le ministère de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, avait déclaré, lors de la discussion du budget sectoriel 2021 de son département au Parlement, que les concertations au sujet des prochaines élections étaient très positives. Il avait affirmé que l’année 2021 serait une année électorale par excellence. «Une situation inédite que la Maroc va vivre avec l’organisation de toutes les élections (législatives, communales et régionales ainsi que les élections professionnelles), chose que le pays n’a vécue qu’une seule fois au cours des années 1970, avait-il déclaré. Il avait aussi évoqué la préparation d’un projet de loi qui comporte les points mis en avant lors des discussions avec les formations politiques en soulignant que deux points seulement, dont le quotient électoral, restaient en suspens. 

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